Un temps de toussaint

Chez Paul c’est le bar ou se retrouve les villageois, c’est l’occasion de se raconter les derniers ragots, de boire son verre de rouge, de faire son Loto… Et parmi les habitués on retrouve le Dédé, un naïf inoffensif qui veut bruler des vieux câbles électriques pour récupérer le cuivre… Seulement voilà, un incendie éclate…

Par fredgri, le 29 août 2015

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Notre avis sur Un temps de toussaint

"Un temps de Toussaint" est d’abord sorti en noir & blanc chez Frémok en 1999, Pascal Rabaté a repris ensuite les pages pour en proposer une version en couleur publiée par Futuropolis en 2014 dans une édition hors commerce, très rapidement épuisée elle aussi !
Il nous est donc proposé ici la version N&B de 24 pages pour la modique somme de 6 € !!!

Et autant vous le dire, c’est magnifique ! Pascal Rabate et Angelo Zamparutti ne nous entraînent pas dans une intrigue particulièrement bouleversante, peut-être même va-t on l’oublier dans les 10 minutes qui vont suivre, simplement elle nous permet très habilement de nous immerger dans le quotidien d’un bistrot de village, avec ses petites manies, ses figures locales, sans emphase, sans jugement non plus, juste un regard posé ou l’on écoute ces hommes, cette femme parler entre eux. On suit le Dédé sur son vélo, on écoute Myriam qui fait le point sur la journée, on voit le patron qui va ensuite bricoler la voiture qu’il vient de vendre au croquemort…
Rien d’exceptionnel donc dans cette nouvelle en bande dessinée, si ce n’est le regard des auteurs eux même. Et à travers lui on est le témoin d’une sorte de comédie du quotidien, touchante par cette régularité qui se devine dans les gestes des uns et des autres, par cette complicité qui les lie tous.

De plus, je dois bien l’admettre, j’ai beaucoup apprécié ce positivisme innocent qui se dégage de cette histoire (et ce malgré le drame qui se joue à un moment donné), loin des grandes intrigues sombres et complexes. Rabate et Zamparutti ne se perdent pas dans une intrigue tortueuse, il dépeignent simplement la vie qui se déroule, sans fard, sans pathos inutile. C’est bon, c’est agréable

Un petit album passé inaperçu, tant pis, il est encore temps de se rattraper !

Par FredGri, le 29 août 2015

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