PRINCE À CROQUER (UN)
Plat

Gwladys Jefferson, la fille du patron du grand restaurant le petit Pois dans lequel le Prince Nicolas/Noa, promis à celle-ci, a été embauché incognito, a décidé de relooker intégralement l’intérieur de l’imposante bâtisse. Evidemment, ses goûts de petite fille capricieuse ne sont pas de nature à améliorer l’image de marque du somptueux restaurant si bien que la clientèle ne tarde pas à bouder ce dernier. L’activité étant désormais réduite et le chef Legrand étant en vacances, les employés ont tendance à se relâcher, au grand dam de l’intraitable cuisinière Margot qui a décidé de tout faire pour sauver le Petit Pois. Totalement irritée, elle mène la vie dure à Noa et pareillement, accueille fraîchement les fiançailles de son frère Charlie avec Angela. Pendant ce temps, un détective privé se rapproche de plus en plus de Noa.

Par phibes, le 4 juin 2013

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Notre avis sur PRINCE À CROQUER (UN) #2 – Plat

Toujours sous le couvert de la maison Delcourt, Patricia Lyfoung revient pour nous livrer la suite de sa sympathique histoire sentimentale qui se doit de rapprocher un prince fuyant sa condition et une cuisinière au caractère emporté. Toutefois, avant que ce rapprochement soit effectif, les deux protagonistes sont appelés à subir moult rebondissements, initiés tout d’abord par la riche héritière Gwladys (la future épouse désignée pour Nicolas/Noa) et ensuite par Charlie, le frère de Margot.

Se nourrissant de la même exaltation, des mêmes élans amoureux et des mêmes accents culinaires dont le premier tome regorgeait, cette deuxième partie nous plonge dans un récit haut en couleurs, aux intonations féminines tendres, aux circonvolutions assurément détonantes et indéniablement cocasses. L’on perçoit que Patricia Lyfoung s’amuse avec ses protagonistes en les plongeant dans des relations conflictuelles extrêmes (opposition caractérielle entre Gwladys et Margot), ou dans des rapports subtilement travaillés (entre Noa et Margot en particulier) qui se doivent d’évoluer progressivement au fil des pages et des albums. Le jeu personnel de Noa reste volontairement assez mesuré (pour créer la surprise plus tard) et bien sûr fragile. A ce titre, l’on concèdera qu’il bénéficie d’un charisme enchanteur (c’est un prince, il ne faut pas l’oublier !).

L’artiste nous prouve sa grande polyvalence en servant un dessin très colorisé des plus agréables, plein de vitalité et de féminité. Bénéficiant d’inspiration manga, son trait se veut harmonieux, généreux dans les attitudes particulièrement explicites de ses personnages.

Une bien bonne deuxième partie exubérante et dotée d’une certaine féerie qui enchantera tous les sentimentaux.

Par Phibes, le 4 juin 2013

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