PRINCE À CROQUER (UN)
Entrée

Du haut de son monumental château, le prince Nicolas ne supporte plus de se plier au protocole inhérent à sa haute fonction et s’ennuie énormément. Ses parents ayant décidé d’organiser son mariage avec la fortunée Glawdys Jefferson, il profite du départ définitif de Charlie, son garde du corps, pour fuir cette existence dorée et toute tracée qui l’insupporte. C’est à Paris qu’il échoue, dans l’appartement de Margot, la sœur de celui-ci. Mais la jeune fille, qui travaille dans le plus grand restaurant de Paris, possède un caractère entier et va mener la vie rude à Nicolas peu habitué à se débrouiller tout seul. Du rififi en perspective qui n’est pas pour déplaire au fugueur !

 

Par phibes, le 30 mai 2012

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Notre avis sur PRINCE À CROQUER (UN) #1 – Entrée

Après avoir bataillé sur sa série de capes et d’épées La rose écarlate, Patricia Lyfoung revient pour une nouvelle saga, cette fois-ci plus contemporaine. Toujours animée par l’envie de jouer dans le registre des émotions adolescentes, cette dernière nous transporte dans cet univers très fleur bleue qui lui sied et qui se joue de l’aspiration des jeunes filles en quête du prince charmant.

Cet épisode est celui qui campe le contexte et les personnages. Patricia Lyfoung se meut quelque peu dans le féerique en nous préparant à une rencontre exceptionnelle, celle d’un prince en manque de liberté avec une roturière insupportable et ambitieuse. La rencontre en question est synonyme d’affrontement (au sens gentil du terme) de caractères, un tant soit peu naïf, au bord de la niaiserie pour le noble, et pour le moins emporté pour la fille. Aussi, bien que la thématique ne soit pas très originale et qu’elle prenne pour décor la gastronomie à l’instar de Lord of Burger, on se laisse entraîner, gentiment, par les frasques amusantes de chacun qui, à coup sûr, préfigurent une histoire sentimentale. Il va de soi que si l’amour (sous toutes ses formes, hétéro et même homo) est sous-jacent, la fuite du Prince dans le monde des communs va donner lieu à bon nombre de malentendus et déconvenues à découvrir plus tard.

Au niveau graphique, l’inspiration manga est indéniable. L’artiste qui fait preuve d’une polyvalence sympathique, présente un dessin soigné, harmonieux, expressif et plein de vie. Extrême dans les situations comiques, métaphorique par moment, ce dernier est appuyé par une colorisation plutôt "flashie" qui donne à l’ensemble une certaine fraîcheur féerique.

Une ouverture gentillette sur une histoire sentimentale cocasse dans laquelle le public féminin ado croquera à pleines dents.

 

Par Phibes, le 30 mai 2012

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