PRINCE À CROQUER (UN)
Dessert

Rien ne va plus pour Margot. Noa, alias le prince Nicolas de Dulime, pour lequel elle a des sentiments, a disparu depuis deux mois sans donner d’explication. De plus, le prêt qu’elle a demandé auprès d’une banque pour créer son propre restaurant lui a été refusé. Aussi, totalement exaspérée, la jeune femme reporte son irritation sur son entourage. De son côté, Noa/Nicolas est retenu contre son gré au château familial. Refusant la destinée que ses parents ont tracé pour lui en épousant Gwaldys, il tente à plusieurs reprises de s’enfuir mais sans résultat. C’est alors que le père de la jeune promise a décidé de rapprocher les deux futurs fiancés. C’est à ce moment-là que Gwaldys, qui fait une virée avec Cyril, apprend que Noa et le prince Nicolas ne sont qu’une seule personne. Peu attirée par la personnalité fade de ce dernier, elle décide qu’elle ne l’épousera pas et en fait part à Margot. Rassurée par cette nouvelle, celle-ci finit par ouvrir son cœur et avoue ses sentiments pour le prince. Se pourrait-elle qu’elle puisse enfin vivre son amour au grand jour ? L’étiquette royale de Noa ne serait-elle pas un frein à leur bonheur ?

Par phibes, le 30 juin 2016

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Notre avis sur PRINCE À CROQUER (UN) #4 – Dessert

Ce quatrième épisode clôture la belle histoire sentimentale entre Margot la belle cuisinière et Noa le beau prince de haute lignée. Après Entrée, Plat et Entremets, Patricia Lyfoug nous livre donc la dernière partie de son menu, le Dessert, un plat qui, comme il se doit, se veut sucré à souhait.

Tout en restant dans un conventionnel qui se veut généreusement rafraîchissant, cet épisode a tout de même l’avantage de se décliner via une série de rebondissements très bien menés. Margot et Noa, chacun de leur côté, accumulent moult déconvenues et se veulent pour le moins convaincants dans leurs relations contrariées. Y compris Gwaldys et Cyril, sympathiques seconds rôles, qui apportent à leur manière leurs pierres à l’édifice affectif.

Il va de soi que les adeptes de ce genre d’histoires romantiques auront des étoiles dans les yeux tant le passionnel est bien présent. Patricia Lyfoung parvient à gérer son récit toujours inspiré par le conte de Cendrillon, en le restituant sous une forme moderne gentillette, pleine de pétulance, d’émotions, d’humour fin et de candeur juvénile désaltérantes.

Côté dessins, là aussi, le jeune lectorat ciblé ne sera pas déçu. Sous des effets de colorisation qui, à certains moments, se veulent doucereux et à d’autres, beaucoup plus piquants, le travail inspiré manga fourni par Patricia Lyfoung reste très agréable à regarder. Les décors sont joliment restitués et les personnages sont bien accrocheurs, surtout par les sentiments qu’ils dégagent.

Un dessert, certes assez convenu mais joliment servi, à déguster avec un gros zeste de passion.

Par Phibes, le 30 juin 2016

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