UN POUR TOUS ! LA JEUNESSE DES MOUSQUETAIRES
L'affaire des perruques

 
Après l’agression subie par de Montesquiou, nos mousquetaires en herbe souhaitent éviter qu’il arrive malheur à Tréville et Montalet qui eux aussi sont menacés de mort. Ils se rendent pour cela auprès du roi afin de le prévenir mais celui-ci ne daigne pas les recevoir, occupé qu’il est par le siège de Nancy, voire par les séances de pose auxquelles il se prête pour un sculpteur. Nos jeunes héros décident donc d’aller eux-mêmes prévenir Tréville et Montalet du danger qui les guette et c’est dans les tranchées du front nancéen qu’ils vont se rendre, s’approchant plus qu’ils ne l’avaient jamais fait de la fureur des combats !

Le roi a en outre été victime d’un vol. C’est dans Nancy fraîchement reconquise que nos apprentis soldats vont chercher le suspect numéro 1 et tacher de remettre la main sur le butin volé : un coffre contenant des objets sans lesquels le roi ne se sent plus vraiment roi…
 

Par sylvestre, le 22 août 2018

Notre avis sur UN POUR TOUS ! LA JEUNESSE DES MOUSQUETAIRES #3 – L’affaire des perruques

 
Deux missions occupent nos jeunes héros dans ce troisième album de la série Un pour tous : prévenir Tréville et le capitaine Montalet de la menace qui pèse (et qui va s’abattre !) sur eux, et retrouver d’importants attributs qui ont été volés au roi "à son nez et à sa barbe" ! L’occasion une fois de plus de suivre dans leurs aventures ces jeunes et enthousiastes héros de papier qui ne seraient autres (c’est en tout cas ce que propose l’auteur Fabien Dalmasso) que les trois célèbres mousquetaires d’Alexandre Dumas lorsqu’ils n’étaient encore que des adolescents.

Action, humour, aventure, rythme, casting doré plaçant nos jeunes héros épéistes au plus proche du pouvoir et faisant d’eux des cartes qu’on sort opportunément de la manche dans des situations hautement sensibles : encore une fois, cet épisode sans prétention démesurée est agréable à suivre ; pour l’histoire principale et pour le développement des petits "à-côté relationnels" entre les personnages. Le dessin quant à lui est toujours le même : épuré, mangaïsant, et portant en tout cas de manière adéquate ce récit jeunesse qu’apprécieront peut-être encore plus les jeunes escrimeurs à qui sont dédiés les tous derniers dessins de l’ouvrage consacrés à des mouvements relatifs à leur sport préféré.
 

Par Sylvestre, le 22 août 2018

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