Wilfrid Lupano : rencontre avec ses Sept Nains et son Traquemage
Rencontre avec Wilfrid Lupano à l'occasion de la sortie de Traquemage et des Sept Nains
Interviewer : Olivier
Images et Son : Mathieu
Montage: Olivier [...]
Dessinateur : |
Grégory PANACCIONE |
Scénariste : |
Wilfrid LUPANO |
Coloriste : |
Grégory PANACCIONE |
Éditions : |
DELCOURT |
Collection : |
Mirages |
Genre : |
Amour,Muet |
Sortie : | Septembre 2014 |
ISBN : | 9782756062105 |
Un vieu Marin-pêcheur se lève un matin, comme tous les matins, déjeune en écoutant la radio, se douche et part, emportant son panier-repas que sa femme lui a minutieusement préparé. Il prend le large, partant avec son mousse à la pêche.
Ce n'était sans prévoir la rencontre avec un géant des mers, qui emporte sur son passage la frêle embarcation, laissant à leur sort les deux marins.
Le viel homme refuse de quitter son embarcation... c'est alors qu'il va traverser l'océan.
Au port, sa femme, ne le voyant revenir, s'inquiète et décide de partir à sa recherche.
Par Aub, le 17/12/2014
Il faut être sacrément bon pour ne pas se louper sur une critique d'un tel ouvrage.
Alors modestement, je vais tenter de me lancer quand même et partager ce que j'ai ressenti dans cette bande dessinée.
Avant toute chose, je pense que cet album ne s'adresse pas forcément à tout le monde. Non qu'elle soit difficile d'accès, mais parce que peut-être faut-il (et ce n'est que mon avis") savoir lire, mais vraiment bien lire de la BD pour en apprécier toute la grandeur, toute la force. Attention, Un Océan d'Amour reste accessible, mais il y a un petit quelque chose, un je ne sais quoi, qui me fait penser qu'il faut être un lecteur averti. Vous savez, il y a les romans de gare, et il y a les romans, les livres qui passent les âges et qui d'années en années restent toujours dans les rayons des libraires. Je pense qu'Un Océan d'Amour ne se noiera pas dans l'océan des Bande Dessinée, et qu'il restera eu dessus de la vague, longtemps, longtemps, longtemps...
A la lecture de cette nouvelle BD de Lupano, l'on ne peut que se dire, "ce scénariste a du talent", et indéniablement on ne se trompe pas... Passant de Azimut, Celestin Gobe la Lune, l'Homme qui n'aimait pas les armes à feu, les vieux fourneaux ou encore Sarkozix (et j'en passe...) Wilfrid a le talent pour nous surprendre et nous émerveiller. Comble de l'exercice, l'histoire est sans bulle. Histoire muette, muette comme un poisson peut être, mais pourtant histoire pleine de messages. On y parle de polution, de solitude, de mode, de l'océan, de la Bretagne...
Comment fait-il avec une simple histoire d'un marin et de sa femme pour nous proposer une VERITABLE histoire d'amour ?
Mais, stop, qu'il garde la recette de son talent bien au chaud et qu'il poursuive ses albums tous plus merveilleux les uns que les autres !
Du coté des illustrations, c'est Grégory Panaccione, connu pour Match et Toby mon ami, deux bandes dessinées ayant déjà rencontré un franc succès. Avec un Océan d'Amour, son talent explose. Il nous offre 220 pages magnifiquement réalisées. Pari difficile de se lancer dans cette histoire muette, tout en faisant passer des sentiments, des intonations et des émotions. Pari réussi, et de bien belle manière.
Pourvu que ces deux auteurs continuent dans cette veine, parce qu'ils sont vraiment très inspirés !
Par Aub, le 17/12/2014
Rencontre avec Wilfrid Lupano à l'occasion de la sortie de Traquemage et des Sept Nains
Interviewer : Olivier
Images et Son : Mathieu
Montage: Olivier [...]
Interviewer : Aubert
Images et Son : Mat
Montage: Olivier [...]
Sceneario.com : Bonjour Wilfrid. En ce mois d'avril 2011, votre actualité est des plus fournies. Pas moins de trois albums font l'objet d'une publication chez Delcourt (L'homme qui n'aimait pas les armes à feu, L'honneur des Tzarom et Le droit chemin). Hasard de calendrier ou boulimie de travail permanente ?
Wilfrid LUPANO : Hasard complet. J’ai écrit ces ouvrages à des moments très différents ( le T2 de l’honneur des Tzarom, par exemple, est écrit depuis 2005!) C'est simplement le temps nécessaire à leur fabrication, le temps de trouver les bons dessinateurs et le choix de l'éditeur de programmer à telle ou telle date. Pour le Droit Chemin, par exemple, le premier album est achevé depuis longtemps, mais nous avons décidé d'en retarder la sortie pour pouvoir raccourcir le délai entre les deux premiers tomes, pour que les lecteurs attendent moins. C'est donc là encore un scénario écrit il y a deux ans environ [...]
Sceneario.com: Comment vous est venue cette histoire de tziganes intergalactiques ? Erriez vous sur une aire de gens du voyage, face à la pleine lune, lorsque l’inspiration est venue ? Wilfrid LUPANO: Presque. J’avais, je crois, envie d’un grand bol d’air. Et paradoxalement, je suis allé le chercher là où il n’y en a pas : dans l’espace. La science-fiction ne m’intéresse plus beaucoup, car elle est assez largement en panne, mais c’est un genre qui offre encore de belles possibilités sur le registre du comique. L’espâââce reste un espace de libertés, alors profitons-en. Sceneario.com: Les tziganes représentent le lointain, la liberté, la rébellion contre les codes établis. Ce sont des thèmes qui semblent vous attirer en permanence non ? Wilfrid LUPANO: C’est exactement ça. A l’heure des caméras partout, des GPS, des passeports biométriques, les gens du voyage me paraissent finalement des gens assez libres [...]
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Sceneario.com : Bonjour, et merci de nous accorder cette interview. Pourriez-vous vous présenter pour les internautes ?
Wilfrid Lupano : Je suis Wilfrid LUPANO, j’ai 36 ans, je suis père d’un petit garçon. Je suis venu à la bande dessinée il y a une petite dizaine d’années, par hasard, ma première activité ayant été le monde de la nuit comme on dit. J’ai travaillé dans le monde de la nuit pendant 15 ans ; j’ai commencé tôt. En parallèle, j’écrivais. J’ai toujours plus ou moins écrit, mais pour moi. En même temps, je lisais de la bande dessinée mais bizarrement, je n’avais pas fait le lien entre les deux activités. D’abord parce que je n’aurais pas su comment m’y prendre et puis, je ne sais pas pourquoi, mais je ne faisais vraiment pas le lien [...]