MONDE SI TRANQUILLE (UN)
La Gloire d'Albert

Albert est un brave type. Mais quand la radio annonce la mort de Philipot sur la route, il pète un peu les plombs. Il faut dire que Philippot n’était pas n’importe qui. Il avait fondé le parti « Traditions et Convictions » avec son ami de toujours, Bertrand Delorme, qui dirige le célèbre spectacle son et lumière « Nos valeurs, notre terroir ».
Ces deux là avaient le vent en poupe. Leur spectacle fêtait ce soir-là le millionième spectateur et les élections législatives toutes proches se présentaient bien : le siège de député semblait à la portée de Delorme.
La mort de Philippot est un sale coup. Mais ce n’est pas un accident. Albert le sait, Albert à tout vu. Deux sales petits gauchistes ont tendu un piège à son chef bien aimé. Albert est un brave type, mais il est décidé, le temps est venu de mettre en pratique les belles théories de Philippot sur l’autodéfense… Cela tombe bien, sa vieille carabine de chasse prenait la poussière depuis des années…

Par Siam l'Archiviste, le 1 janvier 2001

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Notre avis sur MONDE SI TRANQUILLE (UN) #1 – La Gloire d’Albert

Comme quoi un brave type est capable de tout lorsqu’on brise ses rêves… Albert n’a pas le rêve de faire carrière sur les planches, mais Albert à des principes, et il se bat pour eux, même si au final tout cela est bien vain et dérisoire…
L’histoire de cet album n’est pas originale dans le sens construction de l’histoire, mais sur la forme dont elle est traitée elle est bien faite. J’ai apprécié l’ironie des dernières planches à vrai dire, et le personnage d’Albert, qui croit en ce qu’il fait, même si au fond ce n’est qu’un brave type. L’histoire est au moins plus simple qu’une conspiration gigantesque et des fils dans tous les sens. La tram est simple, et se dénoue d’un coup à la fin. Pas compliquée. Mais intéressante.
Pour les dessins, ce n’est pas la panacée, mais ce n’est pas non plus la cata, c’est correct, les couleurs sont correctes aussi, et l’ensemble se tient. Que demander de plus en fait ? L’album se lit agréablement et on ne ressort pas de celui-ci en restant sur sa faim. C’est conçu pour être un one shot avec une petite morale, et c’est ce que c’est. Au final, 46 pages de lectures agréables, que l’on a plaisir à reparcourir, donc je dirais que c’est un album honorable, cohérent et finalement, et c’est tant mieux, simple.

Par Siam l'Archiviste, le 15 septembre 2003

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