Umbra

Askja Tharasdottir est médecin légiste de la police islandaise. Et son métier est assez éprouvant et anxiogène. Pour combattre sont stress elle a même recours à la prise de tranquillisants.
Mais un nouveau crime va la bouleverser, elle croit avoir sous ses yeux le squelette d’une néanderthalienne. Et pourtant de nombreux éléments sont contradictoires avec ce que révèle ce corps, comme par exemple les vêtements qui le recouvraient qui sont contemporains et la balle logée dans sa colonne vertébrale, venant d’une arme réglementaire russe. Askja perd de plus en plus prise avec le réel, et fait des rêves qui la perturbent fortement mais heureusement l’affection d’une collègue de la police criminelle, Freyia,  semble lui apporter cette prise avec le réel qui lui manquait.
Mais ce squelette, non content d’être source de stress, amène aussi un flot de morts violentes. Visiblement, quelqu’un ne veut pas que l’on découvre la vérité sur la présence de cette néanderthalienne…

Par eric, le 1 janvier 2001

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Notre avis sur Umbra

Le résumé de ce comics semble un peu décousu, et pourtant il est un peu le relfet de cette histoire. Les auteurs américains Murphy et Hawthorne, nous livre ici une histoire qui aurait pu avoir sa  place dans la série X-files. Avec Umbra, dont l’action se passe en Islande, la frontière entre réalité et fantastique est ténue. Et le fait que l’héroïne suive une thérapie nous amène à douter, comme elle, de ce qui est réel ou non. Umbra semble faire parti des légèndes que l’on a pu connaître sur l’utilisation de moyen paranormaux durant la Guerre Froide.
Moi, qui ai découvert il y a peu, les romans policiers de l’auteur islandais Arnaldur Indridason, je m’attendais avec Umbra à voir un peu plus de ce pays, or ce n’est pas vraiment le cas, car l’action et le récit est très centré sur les personnages. C’est un peu domage que l’on n’en sache pas plus la-dessus, mais ce n’est pas le coeur de l’histoire. Même si cette localisation de l’intrigue confère une certaine crédibilité à certains éléments. Mike Hawthorne par son dessin original en noir et blanc donne une ambiance angoissante à cette histoire. Son trait est très clair, très sobre et le rythme donné par son découpage est très fluide.
Umbra est un "one-shot" qui ravira ceux qui pensent que comics ne rime pas seulement avec super-héros et l’héroïne est attachante par son apparente fragilité. ( A noter que cette première édition est composée d’un carnet de croquis sur les recherhes de personnages, de couvertures, abondamment annoté).

Par Eric, le 24 mars 2007

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