TYKKO DES SABLES
La cité engloutie

Après voir gagné le défi des treize tribus et s’être joint à la caravane de Parshagnul, Tykko, toujours en quête de ses origines, a enfin découvert son père, Cruug, un pirate sanguinaire du désert et subit ainsi la dure initiation des armes pour devenir lui aussi forban des sables. Peu enclin à ce genre d’exercices, Tykko se voit plus préoccupé par les rêves dont il est l’objet, surtout depuis qu’il est arrivé dans l’ancienne oasis de Shantide, repaire en ruine et désolé de la tribu des chevaucheurs des vents. C’est à la suite d’une incursion isolée au sein même de la cité ancestrale qui l’amène à affronter une grande douve des sables, qu’il trouve enfin le lien qui va le mettre sur la voie de sa véritable destinée.

Par phibes, le 30 décembre 2009

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Notre avis sur TYKKO DES SABLES #2 – La cité engloutie

Le Monde de Troy connaît un nouveau soubresaut à la suite de la sortie du deuxième opus de cette sympathique série. Dans le précédent opus, Tykko connaissait d’une part une gloire éphémère en gagnant une course de kamles et d’autre part le malheur à la suite de la perte de sa mère. Dans le présent épisode, le petit ramasseur de krouzes, guidé par la mystérieuse Ayasha, se voit affublé d’un père sanguinaire et tyrannique qui le mène à l’endroit où une rencontre fantastique l’attend.

Contrairement au tome antérieur où le personnage central subissait les nombreuses vicissitudes sans trop savoir comment réagir et que le lecteur assistait à une mise à plat de l’intrigue troyenne, La cité engloutie fait avancé les péripéties de façon à délivrer les raisons d’un tel déploiement d’onirisme et d’inconstances autour de Tykko. L’identité réelle de ce dernier sera donc révélée ici ainsi que son véritable rôle vis-à-vis des Shantii succinctement ébauché précédemment.

Le récit est très agréable, fleure bon la fantasy par la magie des lieux et des personnages atypiques évoqués et prend une tournure plutôt surprenante quant à la mission de Tykko. L’aventure se veut assez linéaire, adroitement entrecoupée de retours en arrière et d’envols célestes qui lui octroient des directions très variées appréciables et dépaysantes.

Si dans Les chevaucheurs des vents, Christophe Arleston et Melanÿn se sont largement inspirés d’un passage de la première trilogie de Starwars (course des modules), dans ce deuxième épisode, ils n’hésitent pas à faire un gros clin d’œil au roman Dune de Frank Herbert. Aussi, ils se permettent humoristiquement d’attribuer le nom de guerre de Möh Adyb à Tykko et de faire intervenir les fameuses douves qui sont des vers de sable sensés protéger la précieuse eau de ce désert qu’est l’Oasis de Shantide.

Graphiquement parlant, Kéramidas joue admirablement avec les expressions de ses personnages qui exhalent pour certains tels Tykko et son petit compagnon Geck, Ayasha une sensibilité craquante et pour d’autres comme Cruug, une puissance presque incommensurable. En terme de puissance, on pourra apprécier à sa juste valeur le combat titanesque entre le sang-mêlé et la douve, mené de main de maître par le dessinateur qui sait mettre en avant une énergie et une recherche dans le mouvement impressionnantes.

Un deuxième tome dans la lignée du premier, qui répond entièrement à nos attentes grâce à ses circonvolutions entreprenantes et dotées d’une certaine sensibilité.

Par Phibes, le 30 décembre 2009

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