TUNIQUES BLEUES (LES)
Miss Walker

Une journée comme tant d’autres…
La bataille entre les armées nordiste et sudiste a encore fait de nombreuses victimes. L’état-major du général Alexander écoute le rapport sur les pertes. Le bilan est lourd. De plus, l’infirmerie a aussi été touchée par l’artillerie adverse. Les infirmiers et les médecins, blessés, ont été évacués vers l’arrière. Le général Alexander doit trouver une solution pour soigner les blessés qui affluent en nombre et trouver de nouveaux médecins et infirmiers.
Le général Ulysses Grant, au vu de la situation, lui envoie un médecin : le Dr Walker. Le souci, c’est que c’est une femme et qu’elle n’a pas un caractère à se laisser faire. Le général Alexander va vite s’en rendre compte.
Et forcément, elle va changer un peu les habitudes des soldats en luttant contre l’alcool et le tabac.
Elle choisit aussi pour l’aider le caporal Blutch qui se serait bien passé de ça.
Mais petit à petit, elle va aussi baisser le moral des soldats en leur contant ce que fait la guerre.
Alexander et son état-major décident de s’en débarrasser assez rapidement. Ils l’envoient près des lignes confédérées pour soigner des blessés. Chesterfield et Blutch lui servent d’escorte.

 

Par berthold, le 30 septembre 2010

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Notre avis sur TUNIQUES BLEUES (LES) #54 – Miss Walker

Au bout de tant d’aventures des Tuniques Bleues, le lecteur se demande si Raoul Cauvin trouvera toujours de l’inspiration, s’il saura se renouveler sur cette série.

Au vu de ce nouveau tome (le 54ème !), Raoul Cauvin s’est inspiré d’un personnage ayant existé : le docteur Mary Edwars Walker, née en 1832 et morte en 1919. Elle aura lutté pour les droits des femmes. Elle aura aussi été sur les champs de bataille lors de la guerre de Sécession, soignant soldats du Nord ou confédérés. Elle sera même la seule femme a avoir reçu la Médaille d’Honneur en reconnaissance de son travail lors de la guerre de Sécession, médaille qu’elle a reçue un 11 novembre 1865 des mains du président Andrew Johnson.

Nécessairement, avec Raoul Cauvin, nous pouvons nous attendre à de bonnes scènes assez drôles, assez cocasses même, mettant en scène ce docteur Walker. Le caporal Blutch (sans oublier le sergent Chesterfield) étant aussi de la fête, le lecteur ne risque pas de s’ennuyer.
Je dois bien avouer que ce nouveau tome m’a bien plu, certains passages m’ayant bien fait rire. Nous allons croiser aussi une autre figure désormais célèbre de l’univers des Tuniques Bleues : le fameux Cancrelat, ce soldat sudiste qui ne rêve que de tuer Blutch et Chesterfield.

Ce qu’il y a de bien avec la série (et qui fait aussi son succès), c’est quand même que cela nous fait prendre conscience de l’horreur de la guerre. Certaines scènes, lorsque les blessés sont soignés, malgré l’humour peuvent être difficiles : il suffit de voir le regard de Blutch.

Le dessinateur Willy Lambil n’a toujours pas perdu la main et reste toujours au niveau. Ce n’est pas pour rien que le dernier Festival d’Angoulême lui a rendu hommage à travers l’œuvre des Tuniques Bleues.
Miss Walker ne décevra pas les fans de la série qui chargeront avec eux lors de la prochaine aventure des Tuniques Bleues.

 

Par BERTHOLD, le 30 septembre 2010

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