TUNIQUES BLEUES (LES)
Les bleus de la balle

L’ambiance est à la morosité dans les rangs nordistes. Les soldats n’ont pas vu l’ennemi depuis des lustres. L’attente fait place à l’ennui et à une déprime totale, engendrant désertions, mutilations volontaires et même suicides. Le général Alexander, pour leur changer les idées, décide de monter une troupe de spectacle en cherchant, parmi ses hommes, chanteurs ou musiciens.

Afin de sauver Blutch et ses compagnons du peloton d’exécution pour désertion, Chesterfield fait croire à Alexander que tous sont des artistes confirmés. Ils sont amenés à se produire le soir même devant la troupe.

Par legoffe, le 1 janvier 2001

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Notre avis sur TUNIQUES BLEUES (LES) #28 – Les bleus de la balle

Voilà donc le monde du spectacle qui s’invite en pleine guerre de Sécession. L’art et la culture au secours des militaires, cela ne manque pas de piquant.

L’altercation du spécialiste de Corneille avec le général reste un bon moment, tout comme les tentatives de Chesterfield d’échapper aux avances du danseur, tout droit sortie de la « Cage aux Folles ».Concerto, théâtre et, enfin, show du danseur étoile, les styles sont variés et nous font sourire, à défaut de nous faire rire aux larmes.

La quête du sergent Chesterfield pour sauver ses hommes (et sauver aussi son matricule face à un général Alexander sur les nerfs) tourne en effet à la série de sketchs plus qu’à un scénario complexe. Le récit souffre ainsi de quelques longueurs et, sans être vraiment manqué, ne restera pas dans les annales de la série des Tuniques Bleues.

Par Legoffe, le 22 avril 2007

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