TUNIQUES BLEUES : LA COLLECTION (LES)
Les bleus tournent cosaque

Douzième opus de la série Les Tuniques bleues, l’épisode Les Bleus tournent cosaques nous fait partager les célèbres charges de la cavalerie nordiste menées par l’infatigable capitaine Stark en compagnie de recrues fort originales. En plein conflit fratricide de la guerre de Sécession, le douzième épisode des burlesques aventures du sergent Chesterfield et du caporal Blutch s’ouvre sur une scène guerrière où le capitaine Stark entraîne à une mort certaine de pauvres soldats.

Par PEK, le 5 juillet 2011

Notre avis sur TUNIQUES BLEUES : LA COLLECTION (LES) #7 – Les bleus tournent cosaque

Cela fait du bien de se replonger dans cette BD que nous avons tous, au moins une fois dans notre vie, lue avec joie et délectation … Elle fait, selon moi, partie des très bonnes BD de la série. Certaines sont vraiment moins bonnes. Ici, Cauvin et Lambil s’attachent à l’aspect "recrutement" de la guerre de Sécession. C’est un fait, alors même que des milliers d’européens débarquaient chaque jours l’armée manquait de soldats. Elle s’est donc mise à recruter ces migrants qui arrivaient sans le sou, sans connaître l’anglais et encore moins l’armée !

De leur côté, sur le front, Blutch et Chesterfield sont encore une fois en train de CCCHHHAAARRRGGGEEERRR ! C’est suite à un nouveau désastre et à l’anéantissement de la cavalerie sous le commandant du Capitaine Stark que le Général Alexander prend l’initiative de recruter ces européens … Des Cosaques !

Cette aventure est réelement bien ficelée, Blutch redouble d’intelligence et multiplie les facétie alors que le sergent Chesterfield reste borné et patriote comme à son habitude ! Ce que j’apprécie beaucoup dans ces aventures c’est le côté véridique du fond de chacune des bandes-dessinées … A chaque album, on en apprend un peu plus sur un aspect de la guerre de Sécession. Pour être complet, sachez aussi que d’autres albums viennent "compléter" celui-ci. Les 5 salopards par exemple qui traite du recrutement de repris de justice pour venir combler les places laissées par les morts.

Enfin, le dossier documentaire de 8 pages est une belle plue-value car bien rédigé, illustré et complet. Il nous permet de relever les quelques incohérences de la BD, comprendre ce que disent les cosaques durant toute l’aventure et faire de petits rappels historiques qui sont fort judicieux. Bref, Hachette a encore fait du très bon travail et à ce prix là il serait dommage de le rater.

Par PEK, le 5 juillet 2011

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