TUEURS DE MAMANS
Tome 2

Nous avions laissé les cinq adolescentes dans une bien mauvaise posture.
Après avoir découvert un site interne ou l’on peut designer des gens à punir, les jeunes adolescentes se sont rendues compte qu’il ne s’agissait pas vraiment d’un jeu, mais bien de véritable punition mise en place par "le père fouettard". Bien mal en a pris à l’une d’elles, Toronto, de souhaiter la mort de sa mère et de la compagne de celle-ci…

Par aub, le 20 juin 2013

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Notre avis sur TUEURS DE MAMANS #2 – Tome 2

Ce tome deux confirme tout à fait le bien que je pensais du tome 1 de ce dyptique. Les questionnements que j’ai eu sur le lectorat visé se sont confirmés : BD adulte ou BD ado ? J’avoue avoir hésité quelque peu après avoir terminé ce 2° et dernier opus. Très clairement, nous ne sommes pas dans du porno ou du gore qui aurait tranché vers de la BD adulte, mais nous sommes avec une BD au suspense tellement bien mené et au thème tellement fort que l’on peut hésiter à la donner à un jeune ado.
L’un de mes fils, actuellement dans le créneau « jeune ado » a donc servi de cobaye, et il m’a avoué que l’album l’a un peu dérangé, car il touche l’amour qu’un enfant porte à sa maman, tout en précisant qu’il a beaucoup aimé l’album… mais… qu’il a été un peu gêné.

Pour autant, cela ne veut pas dire que l’album n’est pas pour cette tranche d’âge, mais peut-être que Zidrou a réussi dans son histoire et sa narration à toucher pile poil là où il voulait emmener le lecteur. J’opte pour ma part pour cette 2° solution.
Zidrou a réussi une bonne série.
En travaillant sur les sentiments humain de l’amour qu’un enfant peut (ou ne pas) porter à sa mère, Zidrou joue avec les nerfs du lecteur. C’est alors une violence morale très forte que l’on reçoit en pleine face. Et ça fait mal, très mal. On se sent mal à l’aise, indécis, de nombreuses questions se posent à partir de là.
La narration est maitrisée, les illustrations pourraient nous laisser croire qu’on a affaire à une BD jeunesse, nous laissant ainsi dans un doute particulier entre le mariage d’un dessin « simple » avec un scénario fort.

A en voir la fin de ce dytique, je me demande si une suite n’est pas envisagée, en tout cas les portes sont bel et bien ouvertes…

Ames trop sensibles s’abstenir, pour les autres Conseil de lecture…

Par AUB, le 20 juin 2013

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