TUCKER
Les derniers jours de Zapata

Jimmy Tucker et ses acolytes sillonnent les cieux de l’Amérique du sud pour amuser les habitants des villes minières. Il a ainsi créé le "Zapata Flying Circus", une troupe faisant des spectacles aériens, mais les affaires vont très mal. Lui est ses amis ont du mal à joindre les deux bouts et les tensions commencent à poindre.
Mais au hasard d’une représentation, sans doute la dernière du groupe, un voyageur est prêt à payer pour s’attacher les services particuliers de Jimmy. Et durant un vol, ils essuient coup sur coup une fusillade et une tempête qui manque de détruire leur avion.
Tout le monde les croyaient mort et cela a sonné le glas de la petite entreprise, mais il en faut beaucoup plus pour tuer Jimmy Tucker.

Par eric, le 1 janvier 2001

Publicité

Notre avis sur TUCKER #1 – Les derniers jours de Zapata

Avec ces avions en couverture et son Polikarpov en page de garde Tucker cache difficilement son appartenance à la collection Cockpit. L’histoire nous plonge dans une période d’après guerre, au beau milieu de la jungle. On se trouve immergé dans une chasse au trésor dans le plus pur esprit  des films d’aventure, au croisement du mythe de l’El dorado ou de la fontaine de jouvence. Certes, sur le fond aucun des ingredients ne nous étonnera mais c’est la façon de les accomoder qui rend la recette savoureuse. On a de l’action, de l’aventure, un héros (héros malgré lui) et des jolies femmes mais tout semble différent ici car avec un nom comme "Zapata flying Circus", cela fait presque comique ou burlesque.
Le dessin de Walter Taborda est très fouillé et détaillé et c’est un vrai plaisir de se perdre dans la jungle avec lui. Seul bémol à son encontre, ce sont les perspectives sur les avions qui sont parfois hasardeuses. Quand on est fan d’aviation c’est la première chose que l’on remarque, mais une fois plongé dans l’histoire on oublie totalement et on dévore littéralement l’ouvrage.
C’est simple, amusant et très efficace, l’ensemble est très dynamique. Et quand le mot fin apparait on se retrouve dans la même situation qu’avec certaines séries américaines quand la fin de la saison apparait. Le suspense est à son comble. Tucker avec son faux air de Belmondo aux croisements de l’As des As et de l’homme de Rio, ravira les fans d’aventure et d’action.

Par Eric, le 17 avril 2007

Publicité