TROLLS DE TROY
Art brut

La cité de Hogdad est un joyau perdu au milieu des sables. Le Khalif Hopeïdemerfeil en a fait un haut lieu de l’architecture. Mais il lui manque la renommée.

Sa fille, la ravissante Petypoï, lui suggère d’organiser un grand événement capable d’attirer la foule et les grands décideurs.

Il propose d’organiser un mariage royal, celui de sa fille, justement. Méfiante, elle finit par accepter et, pour donner une dimension plus grande à l’événement, cette passionnée d’art lance un concours de peinture. L’artiste gagnant pourra l’épouser. Le tout sera organisé au coeur d’une exposition universelle où toutes les régions du monde de Troy viendront présenter leurs savoir-faire.

Quant au thème du concours de peinture, Petypoï choisit un sujet qui n’est pas sans risque pour les artistes : les trolls !

Par legoffe, le 16 décembre 2018

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Notre avis sur TROLLS DE TROY #23 – Art brut

Je suis impressionné de voir qu’Arleston, après autant d’albums, fait toujours preuve d’une imagination débordante. Mieux, ses personnages et ses dialogues conservent la fraîcheur de leurs débuts.
Quant à l’humour décapant de la série, il reste particulièrement abrasif, grâce à des trolls qui boulotent joyeusement l’espèce humaine sans que cela ne nous choque un instant. La philosophie de vie basique des trolls est un axe comique qui fonctionne toujours à merveille dans cette bande dessinée.

Les auteurs, de plus, nous entraînent dans un décor inhabituel, celui du désert, avec des compagnons tout aussi surprenant : les artistes.
Chacun y retrouvera des peintres inspirés de notre (véritable) histoire de l’art, avec des noms déformés bien rigolos et même, en fin d’album, toute une galerie de peintures où des grands classiques ont été détournés à la mode « trolls ».

Mourier s’est surpassé dans un exercice de style pas forcément évident. Quel talent ! Vous découvrirez même une spectaculaire Scène « d’Arsène » sur 4 pages qui se déploient en panoramique ! Les éditions Soleil savent soigner et mettre des moyens sur une de leurs séries phares (à l’instar du dos de couverture, avec un dessin inspiré de Klimt, traité au vernis sélectif s’il vous plait !).

Les auteurs ont donc réussi leur nouvelle aventure, toujours très drôle, avec – en plus – une considération esthétique sur une partie de l’album qui en fait, d’ores et déjà, un livre marquant de la série.

Par Legoffe, le 16 décembre 2018

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