TROLLS DE TROY
A l'école des trolls

La petite Waha fait le bonheur de Teträm et Puitepée, ses parents adoptifs, tant son éducation aux valeurs trolles se passe à merveille. Mais elle se doit aussi de suivre l’enseignement de Fydelkass, son maitre d’école. Lors d’une sortie pédagogique organisée par ce dernier, Waha, Roken, Biak et Eador, ses pairs, vont en forêt pour apprendre les rudiments de la sustentation en milieu hostile. Mais à la suite d’un orage douchant, cette balade initiatique se transforme en bérézina si bien que la petite troupe scolaire finit par s’égarer. Esseulés, Waha et ses camarades n’ont plus qu’à retrouver patiemment le chemin de leur village. Malheureusement, un danger guette la petite troupe. En effet, un chasseur sévit dans les environs pour honorer la commande de la sorcière locale, Alëone, qui a besoin de dents de trolls pour préparer l’une de ses potions. Autant dire que Waha et ses petits copains sont des proies faciles. Du moins en apparence !

Par phibes, le 9 décembre 2016

Notre avis sur TROLLS DE TROY #22TL – A l’école des trolls

La sortie d’un épisode de Trolls de Troy se veut en quelque sorte un évènement pour les adeptes tant ces sacrées bestioles aux dents longues crées par Christophe Arleston ont fait leur trou au sein du paysage du 9ème art. Cataloguées dans le registre humour/fantasy, ces drôles d’ours « bien léchés » n’en finissent pas de nous égayer pleinement au fil de leurs aventures qui, faut-il l’avouer, offrent à l’humain une place de choix dans la chaine alimentaire.

A l’occasion de ce nouvel opus dédié à des péripéties vécues par Waha lorsqu’elle était petite, les éditions Soleil ont décidé de réaliser en parallèle un tirage spécial et limité en noir et blanc, dans un format plus grand que l’album normal et reconnaissable à son premier de couverture aux grands aplats de noir.

Comme il se doit pour cette initiative, le travail de Claude Guth, le coloriste patenté de la saga, a été écarté de façon à ne laisser apparaître que, hormis celles très inspirées du scénariste, les tribulations picturales réalisées par l’illustrateur en chef de cette série, Jean-Louis Mourier. C’est donc sous l’aspect d’un encrage finalisé mâtiné de quelques aplats de noir que nous découvrons les dessous picturaux de cette équipée.

Le résultat est on ne peut plus édifiant tant la mise en images de Jean-Louis Mourier complète les attentes de son scénariste. Certes, l’on concèdera que l’artiste patauge dans cet univers loufoque depuis bientôt 20 ans et semble en avoir tiré toutes les ficelles. Il n’en demeure pas moins que la maîtrise est là et que le message délivré dans cette forme rocambolesque qu’on lui reconnaît, trait délié à l’appui, est des plus efficaces.

Un bien bel ouvrage à posséder donnant une facette (plus plate) de ce 22ème album privé de son relief coloré. Un tirage spécial pour les puristes, sans aucun doute !

Par Phibes, le 9 décembre 2016

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