TROIE
Le peuple de la mer

Achille, jeune roi de Phthie, est décidé a briser l’hégémonie qu’exerce Agamemnon, seigneur de Mycène, sur toute la mer Egée. La guerre semble d’autant plus inévitable qu’Achille est amoureux d’Hélène, fille du roi de Sparte, Tyndare. Or, un tel mariage menacerait la suprématie d’Agamemnon et entraînerait toutes les citées grecques dans la tourmente.

Mais une autre menace guette. Une armée mystérieuse, qui ne laisse que cendres derrière elle, s’avance et détruit toute vie dans les plus grandes cités hittites. Selon un oracle, il s’agirait d’un fléau engendré par Cronos, décidé à se venger de ceux qui ont causé sa chute. Selon la Pythie, le sort des hommes se jouera à Troie.

Par legoffe, le 4 mars 2012

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Notre avis sur TROIE #1 – Le peuple de la mer

Jarry offre, avec cette nouvelle série, sa vision de la guerre de Troie. Si l’on y retrouve tous les personnages de la légende et ses principaux faits, l’auteur imagine que le conflit va être attisé par un dieu vengeur et des forces fantastiques menaçant l’Humanité. Mais il faut avouer que Cronos dispose, pour parvenir à ses fins, d’un terreau fertile. Il n’est pas utile de devoir beaucoup souffler sur les braises pour que le pays d’enflamme vu l’ambiance qui règne entre les cités.

Et la principale braise n’est autre que la belle Hélène, tiraillée entre son amour pour Achille et son désir de préserver la paix en ouvrant ses bras au frère d’Agamemnon. Faites l’amour, pas la guerre, serait-on tenté de dire. Mais les femmes ont rarement le dernier mot et l’homme parvient toujours mieux à régler ses conflits à coup d’épée que dans la discussion raisonnable. Cronos a donc de quoi se frotter les mains, même s’il peut parfois être surpris par la nature humaine.

Entre les intrigues de cour, les amours contrariés et la menace pesante d’une force mystérieuse et destructrice, le récit est particulièrement riche et haletant. Malgré la multitude des faits et la présence de nombreux personnages, Jarry développe un scénario accrocheur car bien construit. L’ensemble s’avère donc particulièrement divertissant, même si vous n’êtes pas amateur des mythes de la Grèce antique. Au contraire, cela vous donnera envie de mieux connaître le contexte de l’époque.

S’il est efficace, le livre est aussi très bien dessiné, grâce au travail d’Erion Campanella Ardisha. Son trait est sûr et il parvient à varier les décors et les ambiances, tout en dynamisant la BD grâce à un découpage de planches réussi.

La saga démarre donc très bien et j’attends la suite avec intérêt !

Par Legoffe, le 4 mars 2012

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