TRISKELL
La cité des vents

Le grand Cornu a, il y a fort longtemps, divisé le Triskel, symbole de son pouvoir, en trois parties. Il remit à chacune de ses filles un fragment de ce pouvoir, mer, vent et terre et chacune devint reine d’une part de Bretagne.
Le temps a passé, la soif du pouvoir total s’est emparée des reines fées et la guerre a éclaté.
Dans ces temps de grand trouble et de conflit, Gwen, une jeune humaine a hérité de la part des vents à la mort d’Aveline. Lourd fardeau qui pèse désormais sur ses épaules, elle doit apprendre à maitriser le pouvoir du Triskell et combattre Maenne. Elle pourra compter dans cette quête sur l’aide de Man Ruz, musicien des vents banni de la cité et sur celle de son frère malheureusement transformé en Hermine.

Par olivier, le 18 mai 2011

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Notre avis sur TRISKELL #2 – La cité des vents

Nous continuons donc l’aventure dans l’univers merveilleux du petit peuple. Après avoir rapidement resitué l’histoire dans son contexte de lutte fratricide entre les trois déesses maitrisant chacune un des éléments, Audrey Alwett, nous entraine a la suite de la charmante Gwen, détentrice de la part des vents du Triskell. Accompagnée de Man Ruz, elle court les landes et les forêts bretonnes à la recherche de la cité des vents.
Mais le chemin est long, empli d’embuches, de paysans frustres et bornés et d’un allié inattendu, l’Ankou en personne, qui fait payer fort cher son assistance.

Ce second tome de Triskell est plus sombre que le précédent, la lutte pour le pouvoir entre les deux sœurs survivantes, Maenne et Ahès, laisse apparaitre et grandir leur coté sombre. La traitrise devient une arme, la mort par tous les moyens parsème le paysage et, si le sang, qu’il soit bleu ou rouge, coule beaucoup, la noyade emporte aussi beaucoup de vies.
Audrey Alwett poursuit son récit au cœur d’une histoire qui remonte aux origines de la Bretagne, terre de légendes vivantes où tout est possible pour qui croit au monde féérique.
Mais féérique n’est pas synonyme de contes de fée à la Disney, le récit est fort et violent, quelque peu tempéré toutefois par la fantaisie des dialogues.
En alternant passé et présent, Alwett éclaire le lecteur sur les origines de cette guerre et sur l’avenir de celle qui finalement l’emportera.

Remi Torregrossa illustre avec dynamisme cette aventure dont le rythme trépidant ne relâche le lecteur que pour une valse avec l’Ankou.
Chaque case est soignée, les décors, terrestres ou marins abritent une foule d’habitants, paysans ou Korrigans, à la trogne exceptionnelle, mais face au magnifique monstre, digne cousin de Godzilla, je préfère et de loin la plastique irréprochable des sirènes.

Par Olivier, le 18 mai 2011

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