TRINITY BLOOD
Volume 3

Cinq mois ont passé depuis l’arrivée de sœur Esther et d’Abel Nightroad à Rome. Ce dernier reçoit de la Duchesse de Milan la mission de parlementer avec l’Empire dans le plus grand secret. Mais, ce jour là, la grande dame des Affaires Diplomatiques du Vatican va être menacée par un vampire qui était, jusque là, emprisonné au château Sant Angelo. La créature maléfique va soudain trouver sur sa route sœur Esther.

Par legoffe, le 1 janvier 2001

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Notre avis sur TRINITY BLOOD #3 – Volume 3

Je ne connaissais pas cette série que je prends donc en route. Tirée du roman de Sunao Yoshida (tristement décédé à seulement 34 ans ; c’était en 2004), elle est mise en image par une nouvelle venue dans le monde du manga, Kiyo Kyujyô. Cette dernière s’en sort très bien et travaille sur un dessin d’une grande finesse, mais aussi très épuré.

Le livre nous emmène dans un futur lointain où la planète a été victime d’un cataclysme. Depuis, les êtres humains doivent cohabiter avec des vampires d’une remarquable intelligence. Un vrai combat pour la survie dont sœur Esther ou Abel sont des acteurs efficaces.

Il ne s’agit pas d’un récit fantastique simplement rythmé de combats, mais bien d’un livre privilégiant l’intrigue, avec une place pour la diplomatie, des secrets de cour et un zeste de sentiments (on voit bien qu’Esther n’est pas insensible aux charmes de son étrange supérieur, Abel).

L’auteur fait aussi attention à ne pas trop tomber dans une logique trop manichéenne. Ainsi, le Bien et le Mal sont à nuancer. Tous les vampires ne semblent pas démoniaques tandis que certains hommes (les extrémistes religieux de l’Inquisition notamment) valent bien le Diable.

Autant de points forts qui rendent la lecture de ce manga plaisante. Il séduira autant les garçons que les filles (chacun y trouvera, en effet, son héros) pour peu que quelques petites scènes un peu violentes ne les rebutent pas. Mais elles sont rares et encore assez mesurées. Et puis, une histoire de vampire sans voir de sang, cela en laisserait quelques uns sur leur faim !

Par Legoffe, le 20 février 2009

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