TRESOR DU TEMPLE (LE)
Ils m'ont élu

En avril 2000, alors qu’il dirige des fouilles aux abords de la Mer Morte, le professeur Peter Ericsson, archéologue, est retrouvé mort dans les ruines de Khirbet Qumran. Sacrifié selon un rituel très ancien qui s’apparente aux pratiques esséniennes, la police sollicite l’aide de David, jeune adepte de cette idéologie. Exilé depuis deux ans, il retrouve, pour l’occasion, son ancienne compagne Helen qui était associée au défunt. Ensemble, sous la surveillance des services secrets israéliens et sous la menace de bandes armées, ils vont chercher à comprendre les raisons de ce meurtre. Il va de soit que celui-ci a un lien direct avec ce que recherchait le professeur à savoir le trésor du temple de Salomon.

Par phibes, le 1 janvier 2001

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Notre avis sur TRESOR DU TEMPLE (LE) #1 – Ils m’ont élu

Adaptée du roman d’Eliette Abécassis, l’enquête que doit mener David, exilé du monde moderne aspirant à une vie purement spirituelle selon les préceptes ancestraux d’une branche dissidente juive (les esséniens) va être ardue. En effet, les intervenants à cette affaire criminelle qui se déroule sur un territoire déjà bouleversé sont on ne peut plus nombreux et promettent bien du fil à retordre.

Dans un style bien rodé, et au gré des indices qui sont divulgués par bribes, cette aventure policière jette copieusement les bases d’une intrigue qui nous entraîne dans les méandres d’une fabuleuse chasse au trésor disséminé au quatre coins d’un territoire désertique très vaste par des ancêtres prévenants.

David nous apparaît comme un être préoccupé et partagé entre l’amour pour son ancienne compagne et ses convictions religieuses. Sa nomination récente en tant que "Messie" par les esséniens, l’arrivée des services secrets Israéliens, les interventions musclées de bédouins armés, la franc-maçonnerie n’arrangent certainement pas sa situation de combattant des forces du mal mais laissent à penser que l’affaire qui lui a été confiée est d’importance. A tout moment, la cause des esséniens est mise sur la brèche.

Laurent Seigneuret qui réalise là son premier album possède un talent indéniable. D’un trait fin et bien assuré, il produit des graphiques superbes et d’un réalisme profond. Certaines vignettes font la part belle aux gigantesques paysages du désert de Judée. Parsemées de détails, elles contrastent avec les plans rapprochés des personnages qui n’offrent que peu de fioritures.

L’enquête est lancée, David doit nous prouver qu’il est un redoutable limier surtout si la cause qu’il défend est menacée. La suite nous le dira, alors patience !

Par Phibes, le 30 septembre 2007

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