TRAVIS
Topkapi

Istanbul, une destination de rêve. Cependant, suite à un tremblement de terre le rêve est aussi brisé que les bâtiments…dans cet univers la ville est entre les mains des conglomérats multinationaux comme Vitruvia, qui se sont partagé la ville pour la reconstruire. D’ailleurs, Vitruvia a élu domicile dans le palais de Topkapi. Mais Istanbul est aussi une plaque tournante dans le trafic des nano-machines… Et c’est dans ce contexte que tentent de survivre Vlad Nirki et sont compère Pacman…Dans cet Istanbul, curieux mélange de high-tech et de passé, les fantômes rodent. Et Vald et Pacman vont vite s’en rendre compte…

Par eric, le 1 janvier 2001

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2 avis sur TRAVIS #6.2 – Topkapi

Cet album est un peu particulier dans les aventures de Travis… du fait qu’il n’y a pas Travis dedans. On y suit les trépidations de Vlad, Pacman et Anna Carlsen( déja vue par ailleurs).
Autre détail important, le dessin change. Cette fois-ci c’est un jeune dessinateur au style plutôt japonisant, tranchant bien avec celui de Quet qui donne vie à Vlad et ses compères. Du fait que Travis n’apparaît pratiquement dans ce tome, le poids de la comparaison est moins pesant pour Alizon. Quet est aussi présent, au story board. Et Alizon nous livre ainsi, avec un style simple et fluide un album très dynamique dans la lignée des précédents albums. Ou plutôt dans la lignée de ce que l’on peut attendre d’un Vlad Nirki. On peut y voir de jolis effets d’infographie.
Cet album nous raconte une histoire qui se déroule en parallèle du tome 6.1. Où Vlad apprend que Travis est en danger. Ce qui est intéressant, c’est que les histoires sont bien indépendantes. Donc on peut lire ces deux tomes dans n’importe quel ordre. Et du coup on attend vraiment le dénouement dans le tome 7. Fidèle à ces habitudes Travis se frotte à des multinationales, et la collaboration Travis/Nirki s’annonce explosive. A l’image de l’empire Ottoman dont il ne reste que les souvenirs, l’empire des cyberneurs refuse de mourir. Certes, c’est un album ou l’action prend une grande place, mais Nirky est plutôt un soldat qu’un philosophe, quoique…
Pour un premier essai, Alizon réussi la transformation. Cet album est une bonne surprise. La critique est très facile avec ce genre d’exercice qui concerne la reprise des personnages d’une série. Et bien si d’aventure, Delcourt avait l’idée de faire un spin-off avec Nirky et Pacman, je sauterais dessus. Car Alizon arrive à s’approprier ces personnages et ce avec son style.

Par Eric, le 13 septembre 2004

Oserais-je vous avouer que lorsque j’ai vu que ce tome serait fait par un autre auteur que Quet, mes mains se mirent à trembler d’angoisse… Le jour de l’achat, j’entrouvris fébrilement la bd et là, oh surprise! Une bd de qualité m’apparut! Je reconnais que le dessin d’Alizon tranche énormément comparé à celui de Quet, mais on y décelle un je ne sais quoi d’attractif! Les couleurs, bien qu’elles aussi radicalement différentes de celles que le lecteur a l’habitude de voir dans Travis, font ressortir le style de dessin bien particulier d’Alison. Seul reproche concret à faire sur le dessin, la japanisation flagrante du personnage Travis dans ses maigres apparitions. Au niveau scénario, beaucoup d’action et un retour des cyberneurs logique, peu surprenant, mais agréable cependant en raison de leur place dans le premier cycle de la série. Bref un tome assez convainquant mais une histoire à creuser dans le tome 7 pour ne pas tomber de haut!

Par Matt, le 29 novembre 2004

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