TRAVIS
Les enfants de Marcos

Danemark, région du Jutland, en Mai 2054. Vlad Nyrki et Ashley attendent la visite d’oncle Terry. Mais ce dernier ne vient pas seul, il est accompagné d’une femme qui se nomme Jessica Travis, la mère de Steve Travis. Ils sont inquiets, car ils n’ont plus de nouvelles de lui. Sa navette a été retrouvée par des ferrailleurs dans l’espace. Peggy, son I.A. a été touchée par un virus.
Travis devait livrer au Mexique, dans l’astrozone 12, Yucatan. Terry et Jessica demandent à Vlad de le retrouver. Cela fait quelques temps maintenant que Nyrki s’est retiré de ce business, mais il n’hésite pas à replonger pour aider Travis. Il ne pourra compter que sur lui-même, car ses anciens compagnons d’armes comme Pacman, ne sont pas disponibles…

Par berthold, le 26 février 2016

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Notre avis sur TRAVIS #11 – Les enfants de Marcos

Déjà cinq ans depuis la dernière apparition de Travis en librairies. Cela fait long, sans nouvelles aventures du baroudeur. On aurait pu penser la série terminée, que son scénariste ne s’occuperait plus que de Carmen McCallum, en y injectant certains seconds rôles de Travis comme Pacman.
C’est donc avec plaisir que je découvre cet album.
Et, surprise, Travis est absent de ce tome !
Fred Duval met surtout en scène Vlad Nyrki, qui se lance à la recherche de Travis porté disparu. La piste le conduit au Mexique, une zone devenue un enfer, où les cartels solidement armés mettent en déroute des forces d’interposition internationales. Pour Nyrki, la mission ne va pas être si facile que ça.

Fred Duval nous offre ainsi une excellente série B, avec une excellente intrigue, sans temps morts. On va de surprise en surprise en suivant Nyrki dans sa mission. C’est du pur divertissement que Duval nous offre ici. On n’est pas déçu, on a notre lot de sensations fortes.

C’est aussi un plaisir de retrouver Christopher Quet au dessin. Son coup de crayon est toujours aussi efficace. Le dessinateur est très à l’aise dans les scènes d’action. Il met en scène la chorégraphie adéquate digne des meilleurs films de cinéma d’action, avec de l’émotion et du sentiment dans les expressions des personnages.
J’apprécie toujours autant sa conception de certains vaisseaux et véhicules futuristes. Le tout étant mis en couleurs par Pierre Schelle toujours très inspiré !

Ce retour de Travis est une très belle surprise. Duval nous entraine dans une aventure de grande qualité, dont il nous tarde d’avoir en main le tome 12 pour découvrir ce qu’il est advenu de Travis.

 

Par BERTHOLD, le 26 février 2016

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