TRAVIS
L'or bleu

Après l’affaire particulièrement éprouvante de Vitruvia (pour en savoir plus, référencez-vous aux tomes 6.1, 6.2 et 7), Travis n’est plus que l’ombre de lui-même… Sombrant dans l’alcool et les anxiolytiques, il ne peut s’empêcher de penser aux morts de Marie Kate et d’Anna, à la réapparition de l’ancien cyberneur Harry Haussen, mais aussi à sa couverture révélée au grand jour et les factures qui s’accumulent, faute de contrats…

On comprend mieux pourquoi, lorsqu’Alexia Terechkova réquisitionne Travis et sa navette pour un transport d’eau potable suite à un sabotage des stations de recyclages lunaires, celui-ci accepte sans rechigner, trop heureux de pouvoir reprendre du service.

Mais que complote Harry et cette Intelligence Artificielle qu’est Dommy ? Quels rôles vont jouer Pacman (prisonnier de l’ancien cyberneur) et MissThundercat, actuellement emprisonnée dans une station pénitenciere orbitale ? Vlad parviendra t-il le premier à mettre la main dessus ?

Par Matt, le 1 janvier 2001

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2 avis sur TRAVIS #8 – L’or bleu

Ah, le nouveau Travis !
Cette série est une des pointures de la collection Série B. Une collection qui présente d’ailleurs d’excellents titres qui portent bien cette catégorie : Code McCallum, Hauteville House…
Bref, ce nouveau Travis.
Nous y découvrons notre héros un peu déprimé, le boulot se fait rare suite aux évenements des tomes précédents. Mais l’action va vite redémarrer, ne vous en faites pas, et pour notre plus grand plaisir.
Nous allons retrouver Vlad et Pacman aussi; personnages indispensables aussi de la série Travis.
Sans trop vous en dévoiler, sachez que cela démarre fort et que vous allez vite demander la suite à la dernière case.
Le dessin de Quet est à la hauteur de la tâche.
Un nouveau tome à ne pas manquer et qui prouve encore une fois que la Série B a de beaux jours devant elle.

Par BERTHOLD, le 19 septembre 2007

La sortie d’un Travis est pour moi synonyme d’événement. Cette série fait partie de celles que j’affectionne tout particulièrement et c’est avec un véritable plaisir que je m’en vais l’acheter dès sa sortie chaque année.

Avant de passer à la critique et à mes impressions, petit aparté pour vous parler du pack proposé par les éditions Delcourt qui réunit le nouveau tome de Travis et son spin off Karmatronics. Delcourt avait-elle réellement besoin de brader son surplus (la série n’avait pas connu un succès transcendant…) ? Je concède que le don de cet album supplémentaire peut-être perçu comme un acte de générosité, surtout que ce spin off trouve écho (bon c’est faible ein…) dans ce huitième tome de Travis, mais pour moi c’est une méconnaissance du travail des auteurs et d’un résultat somme toute très satisfaisant bien qu’assez différent de la série mère.

Passons à présent à l’album en lui même qui, une fois encore, ne m’a absolument pas déçu. Il y a des série qui au bout de 5 ou 6 tomes vous endorment, vous lassent, et bien rassurez-vous, au bout de 8 tomes, Travis n’a pas perdu de son éclat !

On appréciera tout d’abord une magnifique couverture traitée habilement avec un vernis sélectif, préambule intelligent à des scènes magnifiquement dessinées par Christophe Quet.

Difficile pour vous de juger par exemple la ressemblance entre le dessin de la cathédrale de Rouen et l’originale, je puis vous assurer habitant sur place que le boulot a été fait, et de quelle manière (On se souvient d’une réplique magistrale de la Tour Eiffel dans le tome 5) !!

Bref vous l’aurez compris, le dessin fouillé de Christophe se passe de tout commentaire, négatif bien entendu.

Mais une bonne bd fut elle bien dessinée ne peut se passer d’un scenario efficace, merci donc à Fred Duval qui entre alors en scène. Troisième cycle donc imaginé par le créateur de la série, et qui commence sur les chapeaux de roues. Comme je vous le disais précédemment, la série Travis a la faculté de se renouveler sans fatiguer ses lecteurs. Tous les cycles se suivent explicitement (Mêmes personnages ou presque, la trame centrale reposant sur le premier cycle) et pourtant rien ne vous empêche de couper court au bout d’un cycle sans vous sentir lésé.

Fred a donc fait disparaître préalablement certains personnages pour en faire réapparaitre un de taille, Miss Thundercat revient dans la partie et on le devine, jouera un rôle visiblement clé dans ce cycle (Miam Miam !)

Au final encore une fois, un album bien pensé, sans fioritures et très bien mis en page par un tandem qui décidement n’a plus à faire ses preuves.

(Ps pour ceux qui se demanderaient  : Non en aucun cas je n’ai été payé par les auteurs pour dire du bien de leur album, je sais que vous avez du mal à y croire…)

Par Matt, le 12 septembre 2007

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