TRAVIS
La tarentule

Travis se trouve toujours au hameau des chênes avec une poignée de squatters, afin d’empêcher sa destruction.
Les agents de Vitruvia attendent patiemment les ordres d’Harry Haussen, ancien membre des Cyberneurs et président de Vitruvia Istanbul, depuis la mort de son prédécesseur, assassiné de sa main.
Travis leur ayant avoué qu’il travaillait pour une organisation secrète ne se fait plus d’illusions : Il est désormais seul contre la Multinationale et sa terrible machine en approche : La tarentule!
Seul, pas tout a fait! Vlad Nirky parvient à le rejoindre. Nos deux héros soupçonnent alors un complot qui dépasse de loin la simple destruction d’un quartier résidentiel désaffecté… L’avenir leur prouvera qu’ils étaient loin du compte…

Par Matt, le 1 janvier 2001

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Notre avis sur TRAVIS #7 – La tarentule

Accrochez-vous, le 7ème tome de Travis est paru et il ne fait pas dans la dentelle ! Quel bonheur de retrouver ses aventures après 1 an d’attente !
Il faut commencer en précisant qu’il s’agit du dernier tome du cycle "Vitruvia", mais pas du dernier tome de la série si l’on en croit les auteurs.
Après l’étonnant concept de la double aventure parallèle menée dans le tome 6.2 et dessinée par Alizon, Christophe Quet reprend la main pour nous façonner un album détonnant !
Cela commence par une couverture sublime ou l’on peut se rendre compte du talent de Pierre Schelle, trop peu nommé lorsque l’on parle de Bds colorisées par ses soins.
Le dessin est sans fautes, on sent que Quet n’a pas chômé, une fois de plus. Les gros plans sur la Tarentule sont tout bonnement splendides, les décors toujours aussi travaillés, je crois que les lecteurs en conviendront. Petite nouveauté pas déplaisante : des petits panoramas sont placés aléatoirement dans cet album, et permettent de résumer la situation simultanément à 4 endroits différents, comme l’on peut le voir dans certaines séries télé.
Seuls les personnages subissent de petits changements à mon sens, dans les traits du visage. Alors simple hallucination de ma part ou réalité, à vous de vous exprimer sur le sujet.
Côté Scenar, Fred Duval n’a pas raté le rendez-vous puisque la trame du fond, celle qui se tisse tout au long de ce cycle, passe inaperçue jusqu’aux dernières pages où l’on découvre l’affreuse vérité.
Duval fait un travail remarquable : suspense, retournements de situation, action et pour finir, la mort… Vous apprendrez notamment qui est l’agent d’Harry infiltré auprès de Travis, et cela risque de vous surprendre !
L’album se clôture de telle façon que l’on pourrait presque croire à une fin, un adieu… C’est peut être le défaut de l’album. En effet, les auteurs devront se surpasser pour réaliser un nouveau cycle aussi bon que celui là, si ce n’est meilleur.
Pour conclure, "Vitruvia" résume à merveille le monde dans lequel nous vivons, fait de multinationales aux intérêts parfois douteux et toujours en recherche permanente de profits, d’OPA menées par des entreprises ne reculant devant rien pour arriver a leurs fins, et de pauvres gens se trouvant comme toujours, coincés dans l’engrenage de la mondialisation.
Bref, Tous les ingrédients sont présents pour faire de cette Bd un véritable "coup de cœur" !

Par Matt, le 11 octobre 2005

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