TRAJECTOIRES
24 heures de trop

Mai 1963. Le prototype Deperray fait des essais sur le circuit de Montlhéry. Il est conduit par Antoine Deperray. Vincent se prépare pour prendre le relais lorsque la voiture part dans le décor et prend feu. Vincent se précipite pour sortir Antoine de là et lui sauve la vie. Quelques jours plus tard. Deperray et son écurie participent aux 1000 kms du Nürburgring. Antoine tient la troisième place lorsque tout à coup, il voit trouble, il pert le contrôle et un des pneus crève, ce qui le met en retard. Vincent ne désespère pas et compte bien, en prenant le volant, rattraper le retard. Et au final, il termine second. Antoine sent que quelque chose cloche en lui et qu’il devra aller voir le médecin. Sans rien dire aux autres.
A Montlhéry, Eddie commence à être jaloux du succès de Vincent. Sa petite amie Marion, le quitte…

 

Par berthold, le 13 octobre 2013

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Notre avis sur TRAJECTOIRES #2 – 24 heures de trop

La collection Plein Gaz s’est enrichi d’un très bon titre avec Trajectoires, la série de Roger Seiter et Johannes Roussel. En effet, avec 24 heures de trop, le second tome, l’intrigue démarre sur les chapeaux de roues.

Roger Seiter change tout de même de registre avec ce titre. Lui qui nous a habitué à des récits policiers, ou se situant au XVIIIème ou au XIXème siècle, il se lance ici dans un récit sur le sport automobile. On y retrouve les ingrédients du feuilleton avec des histoires d’amours contrariés, de la jalousie, la maladie qui touche un des protagonistes, la réussite d’un homme qui vient du bas de la société pour se hisser au sommet. Mais c’est surtout l’événement sportif qui nous intéresse au plus haut point. Le scénariste commente tout de même quelques belles pages de courses avec des scènes spectaculaires entre autres. Il donne de la présence aux personnages, il étoffe leur personnalité, sans jamais tomber dans la caricature, même lorsqu’il s’agit du "vilain" de service, Eddie.

Seiter retrouve son complice d’H.M.S. Johannes Roussel. Ce dernier adapte son graphisme pour mettre en avant sa passion pour l’automobile. Il faut noter la beauté et le spectaculaire des scènes de courses qu’apprécieront sans hésiter les amateurs du genre. Il rajoute de la puissance aux personnages. Le héros, Vincent, a du charisme. Le spectateur, pardon, le lecteur a tout de suite envie de s’identifier à lui.

24 heures de trop est un second tome supérieur au précédent. On apprécie davantage cet opus et le final donne envie de poursuivre la lecture. Roger Seiter et Johannes Roussel nous offrent une belle saga automobile dans la grande tradition du genre.
A suivre !

 

Par BERTHOLD, le 13 octobre 2013

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