TRAGEDIE GRECQUE (UNE)
Deux soeurs

9 octobre 1943. New York.
Tina Livanos, l’une des deux filles du riche armateur Stavros Livanos, n’a que 14 ans, elle interrompt une réunion de son père pour lui dire qu’elle compte bien épouser Stavros Niarchos, un autre armateur grec aussi mais bien plus âgé qu’elle. Tina est vraiment amoureuse de lui. Le paternel s’y oppose farouchement. Et de tout façon, selon la tradition grecque, c’est l’ainé qui devra se marier en premier.
Stavros Niarchos, lui, a d’autres soucis en tête. un autre armateur grec lui fait concurrence, un certain Aristote Onassis. Entre les deux, va débuter une compétition, pour devenir le plus grand armateur.
Onassis va aussi croiser la route de Tina et trois ans plus tard, ils se marient. Livanos ayant succombé au caprice de sa fille. Niarchos ricane en douce car il sait que son concurrent n’héritera pas de la moitié de la flotte de son beau-père. En effet, cette dot ira a celui qui épousera Eugénie, la soeur de Tina. Niarchos aura cette chance. Aristote Onassis refuse d’aller au mariage de sa belle-soeur. Tout comme il interdit à Tina d’y aller. Les deux jeunes femmes sont attristées par cette situation.
Et ce n’est qu’un début. La bataille entre les deux armateurs va virer à l’obsession où tous les coups seront permis…

 

Par berthold, le 2 septembre 2012

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Notre avis sur TRAGEDIE GRECQUE (UNE) #1 – Deux soeurs

Une tragédie grecque.
Un beau titre qui n’annonce pas ce que vit la Grèce aujourd’hui.
Cette oeuvre nous parle du destin de deux femmes, de deux soeurs, Tina et Eugénie Livanos, filles du grand armateur Stavros Livanos. Les deux femmes auraient pu connaitre le bonheur, mais elles ont croisé la route de deux autres armateurs : Aristote Onassis et Stavros Niarchos. La "guerre" que vont se livrer les deux hommes pour être le premier, leur obsession, va détruire en quelque sorte la vie des deux soeurs.

Au scénario de ce premier tome (sur deux), nous retrouvons Jean-Claude Bartoll, l’auteur d’Insiders, de Mékong, de Terroriste, de Diamants et du Dernier des Schoenfield, entre autres. Je suis assez surpris de le voir sur ce genre de récit, mais lorsqu’on commence la lecture, son style fait que l’on adhère assez facilement au destin de ces deux soeurs. Si j’osais, je vous dirais même qu’il arrive à insuffler une ambiance de thriller dans cette histoire. Il y instaure un rythme, une dynamique qui font qu’on se passionne pour ses personnages. Il fait du reportage, nous entrainant à diverses périodes importantes de leur vies.
Outre ces destins, il nous raconte le combat entre les deux armateurs, tout comme il nous montre la naissance de la Jet Set. L’amateur y croise des célèbrités de cette période comme Sir Winston Churchill, Von Karajan et bien d’autres comme le prince Rainier, Grace Kelly ou encore un certain Hoover (mais lui, c’est pour une autre Jet Set, celle qui se nomme F.B.I. et qui va aussi s’intéresser à Aristote Onassis).

Le dessin est servi par Viviane Nicaise. Cette dernière a débuté au côté de Jean Dufaux avec Sang de Lune. Ici, son style personnel et particulier sert parfaitement l’intrigue de Jean-Claude Bartoll. Ses personnages sont vivants, les décors sont superbes, les années 40 à 50 sont très bien retranscrites.

Une tragédie grecque est un premier tome qui présente beaucoup d’intêret et qui permet de connaitre un peu mieux la vie d’Aristote Onassis à travers le portrait de ces deux soeurs, Tina et Eugénie. C’est aussi un beau portrait de femmes.
Bref, un livre que je vous invite à lire sans problème.

Par BERTHOLD, le 2 septembre 2012

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