TRACE
Volume 1

Nonna Sawaguchi travaille depuis peu dans le laboratoire médicolégal de la police métropolitaine. Elle est un peu déçue car elle s’imaginait contribuer à de passionnantes enquêtes. Hélas, le travail est plutôt rébarbatif.

Mais tout change avec le retour dans le service de Reiji Mano, un des meilleurs experts du labo, mais aussi un des plus étranges et des plus taciturnes.

Ce n’est pas sans stress que Nonna apprend qu’elle va devoir travailler sous ses ordres. Elle ignore alors que Reiji dissimule à tous un secret. 23 ans plus tôt, sa famille a été sauvagement assassinée. Il compte sur son poste pour retrouver les meurtriers.

Par legoffe, le 31 octobre 2018

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Notre avis sur TRACE #1 – Volume 1

Dans les séries policières, le laboratoire médicolégal est un passage quasi obligé à chaque épisode. Mais, cette fois, les experts du labo jouent les premiers rôles et nous dévoilent tous les détails de leur univers.

Pour que l’immersion soit parfaite, Kei Koga utilise un style graphique très réaliste, soignant ses personnages, mais aussi les détails de tous les décors. Les planches sont vraiment réussies. Si réalistes que certaines scènes pourraient heurter les lecteurs. On pense notamment au drame familial décrit à la fin du tome.

L’auteur cherche aussi l’équilibre entre les personnages principaux. Il faut dire que Mano n’est ni chaleureux, ni démonstratif. Le contraire de Sawaguchi, qui offre un visage plus humain, emplit d’émotions, capable d’éprouver de la joie, du doute, du stress, de la compassion…

Au delà des techniques de labo, ce sont bien des enquêtes policières que nous suivons, avec des intrigues et une résolution des affaires par la technique. Cela, ajouté au mystère autour de la mort des parents de Mano, rythme donc assez bien le récit.

Ce premier tome s’avère être une mise en place de qualité. Il convient maintenant de voir comment l’histoire va évoluer, et si les personnages vont prendre de l’envergure. Un seinen à ne pas mettre entre toutes les mains au regard de certaines scènes et sujets pour le moins sordides.

Par Legoffe, le 31 octobre 2018

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