TOXIC BOY
Siska

La planète est malade, très malade. Partout des émanations toxiques sont éructées par la terre et explosent en surface, transformant tous les êtres vivants qu’elles touchent en d’imprévisibles mutations.

Par olivier, le 3 novembre 2014

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2 avis sur TOXIC BOY #1 – Siska

Seul un jeune garçon, Poko, semble prendre un réel plaisir à s’imprégner de ces substances empoisonnées qui peuvent transformer n’importe quel être en un étrange mélange de vivant et de mécanique ou d’humain et d’animal.
Les humains, survivants à la destruction de notre monde suite à de multiples catastrophes écologiques, fuient ces dangereuses éruptions. Ceux qui sont touchés sont devenus les parias de la société, des abominations.

Poko, lui, se gave de ces toxines, plongeant avec délice dans les sources nocives, il se transforme aléatoirement en combinaison bizarre d’humain et de méca avant de toujours reprendre son apparence première, jusqu’au jour où il découvre une toxine pure.

Le scénario de Xavier est inattendu et singulier, traité avec une virtuosité qui emporte le lecteur dans un tourbillon d’aventures décalées.
Plébiscité par les édinautes de Sandawe, les quelques 300 pages de l’album sont un superbe exemple d’inventivité et de perpétuel renouvellement, il est impossible de savoir où Xavier va nous entrainer.

Une fois posées la condition catastrophique de la planète et la dépendance maladive de Poko aux substances nocives, Xavier installe son récit dans une société post apocalyptique structurée autour de personnages forts et à la sensibilité exacerbée par leur condition.
Bons ou méchants, pervertis ou non, généreux ou méprisables, ils sont tous représentatifs de nos sociétés.

Voilà un album totalement inclassable avec un dessin noir et blanc nerveux qui emprunte aussi bien aux codes du western qu’à ceux de la science-fiction, mêlant avec harmonie manga et franco-belge.

Un album délicieusement atypique.

Si vous souhaitez connaitre la suite des aventures de Poko n’hésitez pas à vous rendre sur le site de Sandawe.

Par Olivier, le 3 novembre 2014

Je suis arrivé à cet album en voyant la couverture. Très simple et efficace, elle m’a donné envie de plonger sans réfléchir dans cet épais volume d’un peu moins de 300 pages qui raconte les aventures d’un étrange jeune homme appelé Poko, qui évolue dans un monde post-apocalyptique gangréné par une mystérieuse toxine au contact de laquelle les hommes et l’environnement se sont bizarrement transformés !
Poko n’a qu’un seul but dans la vie, plonger dans les eaux infectées, se métamorphoser à son tour pour ensuite retrouver sa forme normale. Car voilà, ce drôle de héros a la faculté de retrouver sa forme initiale, personne ne comprend réellement comment ça peut être possible…

Mais il ne s’agit là que du postulat de base. Car très vite les planches défilent et l’aventure se lance sur les chapeaux de roue. On découvre cet univers complètement chamboulé sans pour autant rester dans du descriptif. Xavier préfère mettre du rythme en glissant, sans en avoir l’air, par-ci par-là quelques éléments qui nous en apprennent davantage, par petites touches !
L’album se découpe néanmoins en deux parties bien distinctes.
La première amène Poko à croiser Barod, ensemble ils doivent se rendre aux mines d’Artim. Malencontreusement Poko se retrouve soudain en pleine mer, ce qui l’amène, dans la seconde partie, dans la cité portuaire de Siska ou l’attendent complots, emprisonnement et multiples aventures… Il y fait de nombreuses rencontres et de nouveaux compagnons de route…

Cet album est difficile à réellement décrire, car il s’y passe beaucoup de choses, et même si la lecture est très fluide il faut aussi être attentif. Mais c’est surtout passionnant d’un bout à l’autre. On plonge dans l’histoire, on se laisse complètement emporter par l’action et les multiples rebondissements qui font tout le charme de cet album passé assez inaperçu. Il faut dire qu’il bénéficie du soutien d’une campagne de financement par la plateforme éditoriale participative Sandawe.
Mais je vous encourage à vivement vous le procurer. D’autant que la parution du volume 2 est désormais assurée (la campagne se termine en janvier 2017, vous avez encore le temps d’aller soutenir le projet jusque là !)

Par FredGri, le 30 août 2016

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