Tout va bien

 
Ellie a vingt ans et elle n’a toujours pas de petit ami. Alors, quand Archimède, un camarade de classe, lui demande par texto si elle voudrait bien sortir avec lui, elle accepte. Leur relation est d’abord surtout amicale, très platonique. Puis, quand Archimède montre vouloir aller un peu plus loin, Ellie se bloque complètement… Maladivement ! Quel est donc son problème ? Pourquoi est-elle si distante alors qu’Archimède lui plaît pourtant de plus en plus, jour après jour ? En galant amant, Archimède décide de respecter ces crises que lui fait Ellie. Avec le temps, la confiance va s’installer entre les deux apprentis-amoureux et des non-dits surgiront qui donneront leur part d’explication…
 

Par sylvestre, le 13 avril 2019

Notre avis sur Tout va bien

 
C’est dans une lumière bleue et donc froide que se déroulent les scènes pourtant pleines d’espoir car constructrices qui composent cette bande dessinée intimiste dans laquelle on suit le combat intérieur d’une jeune fille contre ses phobies liées à la relation amoureuse. Ellie aimerait s’engager mais c’est plus fort qu’elle : dès qu’il s’agit de franchir des étapes, aussi insignifiantes soient-elles, plus rien ne va !

L’histoire d’amour d’Ellie et Archimède est ainsi une collection de craintes qu’il leur faut apprivoiser et de crises qu’il leur faut faire passer. Avec les hauts et les bas que ça implique, bien sûr. Avec les doutes légitimes qui assaillent immanquablement chacun d’eux, tour à tour, aussi.

Le mal-être de la période du passage de l’adolescence à l’âge adulte est un cap parfois difficile à franchir. Avec douceur et tendresse, avec patience et compréhension, Charlie Genmor (alias Anna Lkiss) nous entraîne dans cette expérience très personnelle que vivent ses deux héros. Les fans de Vanyda retrouveront dans Tout va bien ce qu’ils aiment dans les BD de cette dernière : des situations du quotidien traitées avec justesse, avec bienveillance… Des situations dans lesquelles de nombreuses lectrices et de nombreux lecteurs pourraient se retrouver.

Le taux d’autobiographie dans cette bande dessinée est sans doute ce qui la rend si touchante, si vraie, si honnête. Et donc intéressante, félicitations !
 

Par Sylvestre, le 13 avril 2019

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