BUCK DANNY (TOUT)
Vols vers l'inconnu

Reconnu comme le meilleur pilote de l’US Navy, Buck Danny s’emploie à de nombreuses tâches à haut risque qui lui sont confiées par ses supérieurs. De l’expérimentation d’un prototype d’avion à décollage vertical à la récupération d’un scientifique en territoire tibétain, ce colonel émérite traverse, souvent contre son gré, des péripéties on ne peut plus dangereuses, le mettant en présence d’organisations à l’esprit belliqueux et intéressé.

Deux histoires en quatre albums ont été regroupées par les éditions Dupuis en un seul volume luxueux représentant la septième intégrale de cette grande saga fondée sur des équipées aériennes.

Par phibes, le 1 janvier 2001

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Notre avis sur BUCK DANNY (TOUT) #7 – Vols vers l’inconnu

Buck Danny n’en finit pas de se démener pour porter secours à son prochain. Si ce n’est pas pour un pilote qui par obligation a dû trahir les siens, c’est pour un savant allemand et pour, n’ayons pas peur des mots, sauver le monde entier.

Les deux diptyques réalisés par le fameux Jean-Michel Charlier nous confirment amplement la volonté de créer en Buck Danny un individu à l’intégrité absolue, prévenant et d’un esprit redoutable de déduction. Il va de soi que ce dernier est dignement accompagné par deux autres personnages aussi honnêtes et toujours prêts à en découdre. Bien sûr, Sonny Tuckson, pour le nommer, apporte la fantaisie nécessaire aux récits tandis que Tumbler joue, comme à son habitude, les seconds rôles bien tranquilles.

Le thème de l’espionnage est donc au rendez-vous grâce à "S.O.S. soucoupes volantes" et "Un prototype a disparu". Buck Danny retrouve un adversaire récurrent, bien décidé à assouvir une vengeance mûrement ressassée. Les actes héroïques sont très présents et nous garantissent des moments bien alléchants.

De même, "Top secret" et "Mission vers la vallée perdue" nous font prendre la route de l’Himalaya et nous immerge dans une course à la récupération d’un scientifique allemand. Comme il se doit, l’ambiance est des plus frigorifiée et saisissante, et fait appel à des actions dépaysantes à souhait et très captivantes.

Victor Hubinon tutoie les sommets grâce à sa prestation qui n’est qu’un déballage de vignettes généreusement emplies de dessins superbes. Malgré cette colorisation primaire omniprésente (albums réalisés en 1960), le graphisme, certes classique, est d’une beauté exemplaire et fait apparaître bon nombre d’évolutions d’aéronefs exécutés de main de maître.

Quatre titres, deux diptyques, une histoire inédite fantaisiste, un ouvrage, voilà ce que représente cette belle intégrale qui, pour sûr, intéressera un large panel de lecteurs passionnés par des exploits aéronautiques.

Par Phibes, le 31 juillet 2008

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