Torso

Cleveland, Etats Unis : 1935.
La ville s’est sortie rapidement de la crise de 1929 et attire beaucoup d’immigrants qui comptent profiter de ce renouveau économique.
Mais l’afflux de tant de monde fait que se crée à la périphérie de Cleveland de nombreux bidonvilles.
Le crime organisé profite aussi de cette période : de nombreux trafics et la corruption s’installent.
Le maire de Cleveland fait donc appel à celui qui a réussi à faire tomber le crime organisé de Chicago et son patron, Al Capone. c’est donc à Eliot Ness qu’incombe la tâche de nettoyer les rues. Il commencera par faire le ménage au sein de la police, d’ailleurs.
A la même période, on commence à découvrir des corps dépecés, surtout des torses. C’est un tueur en série qui commet ces crimes.
Les inspecteurs Walter Myrlo et Sam Simon mènent l’enquête. Ils rejoindront bientôt les rangs des "Inconnus", qui sont, à l’instar des fameux "Incorruptibles", les hommes de Ness. 
Un Eliot Ness qui doit aussi, coûte que coûte, arrêter ce tueur.

Par berthold, le 1 janvier 2001

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Notre avis sur Torso

Cette oeuvre s’inspire de faits réels.
Les auteurs ont écrit cette oeuvre de manière romancée. C’est un livre violent, noir, dérangeant mais fort passionnant.
Marc Andreyko (Dr Strange, Blade,…) et Brian M.Bendis (Daredevil, Spiderman, New Avengers, Power, Goldfish…), qui s’est mis au dessin aussi, ont usé d’une mise en scène fort originale dans le traitement de l’histoire et la mise en page. Ce qui permet d’être pris par le récit mais aussi, de se sentir mal à l’aise face à certaines images ou photos. 
Photos car, par moment, c’est un mélange de dessins et de photos. Et ce noir et blanc donne aux images une puissance, une force que l’on n’oublie pas de sitôt dans certains passages. 
Cela donne aussi un aspect authentique à cette enquête.
Torso est un des premiers tueurs en séries (Serial killer) de l’histoire des U.S.A.
A la fin de l’ouvrage, nous avons droit à des photos et dossiers d’époque. Ainsi qu’à l’histoire et à ce qui arrive aux protagonistes par la suite.
Mais, je ne vous dévoilerai pas la fin. Je vous laisse la découvrir en lisant ce roman graphique d’une rare puissance.

Une adaptation cinématographique doit voir le jour.

Par BERTHOLD, le 28 juillet 2006

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