Torrents d'amour

 
L’Amour, c’est magique ! L’Amour, ouiiii : le grand, le vrai ! Il fait tourner les têtes et chavirer les coeurs, il bouleverse complètement celles et ceux qui le vivent… Rien que la promesse d’amour en perturberait plus d’un, d’ailleurs ! La preuve, c’est que l’Amour réussit même parfois à transformer en poètes les plus inconsistants des hommes ! Mais ça ne dure pas toujours longtemps, hein. Parce que se fendre d’un poème, Messieurs, c’est bien. Mais je vous l’accorde : si après elle veut pas coucher, c’est nul. Et Caramba, tout est à refaire.
 

Par sylvestre, le 18 mars 2020

Notre avis sur Torrents d’amour

 
Torrents d’amour est un recueil de gags sur l’amour, ou plus précisément sur les rapports qui peuvent exister entre un homme et une femme quand le premier est en train de draguer la seconde. Ou… Ou à bien y regarder de plus près, non, on parlera plutôt d’un catalogue de loupés, de rateaux, de vents… Appelez-ça comme vous voulez !

Tous les gags ici rassemblés sont indépendants mais on ne loupera pas le running gag mettant en scène Dolorès : un vrai bon plan, celle-là, si l’on en croit les prétendants qui s’acharnent à la séduire ! Mais bon, sauf que ces prétendants ne se transforment jamais en amants tant ce sont des boulets ! Spéciale dédicace aux maladroits, ou goujats, aux trop sûrs d’eux, aux morts de faim, etc, etc…

Jean-Christophe Mazurie nous amuse avec sa galerie de portraits et avec sa collection de techniques foireuses de drague. Avec son oeil tendrement critique sur les vieux couples, aussi ! Dans un style graphique un peu suranné, il met plutôt en scène des personnes un peu âgées ou pas forcément au physique de rêve. Il joue ainsi sur le décalage d’avec les standards et déplore peut-être mine de rien que si tout le monde a sa chance en amour, tout le monde n’a pas pour autant de la chance en amour !

Torrents d’amour, et chapelet de tacles aux lourdauds en gros sabots et aux loups mal déguisés en agneaux ! Une lecture intemporelle, puisque l’amour et les femmes n’auront jamais fini de rendre chèvres les hommes !
 

Par Sylvestre, le 18 mars 2020

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