TOP LINOTTE
Tome 1

Une pêche d’enfer, une répartie à faire fondre un adulte, de la ressource à volonté et cavalière avertie, Linotte croque la vie à pleines dents. Cette tonicité euphorisante liée évidemment à son jeune âge, qu’elle partage pleinement avec ceux qui l’entourent (ses parents, ses copains de classe Anne-Sophie, Chloé, Kamel, Léon, le beau Kévin et surtout son inséparable destrier Pimpon) tend à prouver qu’elle est vraiment trop top, Linotte !

Par phibes, le 18 janvier 2010

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Notre avis sur TOP LINOTTE #1 – Tome 1

Après avoir traité en association avec Claire Bouilhac, de Rose Valland, personnage célèbre de la deuxième guerre mondiale pour son implication dans la récupération de biens confisqués par les nazis, Catel revient au galop avec la même scénariste et Judith Peignen dans une évocation destinée à la jeunesse, en nous présentant son petit personnage plein de vie, Linotte. Cette dernière n’est certainement pas inconnue du jeune public puisque la jolie brunette a sévi dans le mensuel Les p’tites sorcières.

Ce premier opus, très accessible à nos chères têtes blondes par son petit format et sa structuration en historiettes déliées sur deux pages, se révèle dans une fraîcheur enfantine débordante. Le lectorat visé en aura pour son compte et vibrera sûrement au rythme des péripéties emplies d’humour généreux de la jeune fille à l’hardiesse et l’espièglerie portées au pinacle.

Adroitement, Catel a choisi de rester dans un univers authentique, non complexe, que tous les enfants connaissent à savoir celui de la maison, de l’école, de la nature… Cette évocation, servie par des dialogues à la tonalité "jeuns", possède, comme il se doit, un attrait certain. Elle permet aisément au jeune lecteur d’être en phase avec Linotte sur un terrain de jeu qui peut autoriser parfois certaines frivolités comme l’utilisation du poney (très complice) pour aller à l’école ou utiliser une calligraphie particulière (mots en majuscule avec les voyelles en minuscule).

Au niveau graphique, l’auteur qui a officié sur l’Encyclo de la cavalière, conserve la jeunesse de son trait, un peu naïf, que l’on a déjà perçu dans Rose Valland et qui convient parfaitement au thème de la série engagée. Ses petits personnages ont assurément un aspect sympathique qui, on conviendra, n’est pas des plus original, mais qui demeure plaisant à suivre.

Une nouvelle série tip-top pour la jeunesse pleine de bonnes intentions et de gaieté.

Par Phibes, le 18 janvier 2010

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