TOKYO TRIBE2
Tome 3

Il y a du grabuge du côté de Gondo, et Kaï l’apprend au téléphone alors qu’il est avec son père et que celui-ci est venu le voir pour le conjurer de revenir dans le droit chemin. Malgré la peine qu’il fait alors à son paternel, Kaï a son monde à lui, comme il dit, et n’hésite alors pas une seconde à voler au secours de son ami en détresse. Un membre des Saru, comme lui.

Arrivé sur place, Kaï se fera surprendre par Galileo qu’il surnommera « le monstre ». Aussi géant que sa cervelle semble être petite, Galileo est tout en muscles et commencera à se battre contre Kaï. Leur affrontement se transformera en une course-poursuite qui les conduira jusque dans les tréfonds d’une usine de traitement de déchets où aucun ne baissera les armes.

De son côté, Merra était en réunion auprès de Boubba dont le fils Nkoi est un jeune prétentieux qui se voit déjà aussi influent que son père et même se voit déjà lui succéder à la tête de son empire. Alors que ce Nkoi, Merra et Skunk vont partir visiter le chantier de la ligne de métro numéro 13 (en travaux grâce aux fonds débloqués par Boubba), le premier tentera de se débarrasser du second en le perdant dans le dédale des sous-sols industriels de la ville.

Mais ces sous-sols de Tokyo sont tels que bientôt, Nkoi va tomber sur Kaï toujours poursuivi par Galileo, et tous seront rejoints par Merra sorti de son labyrinthe…
 

Par sylvestre, le 1 janvier 2001

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Notre avis sur TOKYO TRIBE2 #3 – Tome 3

Ce tome 3 est vraiment le tome des effluves, le tome des sous-sols ! Usine de traitement de déchets, entrailles du réseau du métro et égouts souterrains… Voilà des décors bien glauques et bien suburbains qui permettent d’une part à l’action de se dérouler dans une succession de décors originaux et d’autre part au mangaka Santa Inoue de se faire plaisir à dessiner ce qu’il aime dessiner : la baston et la complexité de la ville. Côté baston, on ne pourra pas s’empêcher de se faire la remarque que Galileo a parfois des airs de Hulk – regardez par exemple la page d’introduction du chapitre 20…

Un tome haletant, donc, à couper le souffle… Il faut dire que l’air qu’y respirent les héros est vicié, mais ça ne les empêche pas d’y mêler l’odeur du sang ; comme un parfum de cruauté collant bien à ces rivalités entre gangs…

A suivre.
 

Par Sylvestre, le 2 mai 2008

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