TOKYO THERAPY
Tome 1

 
Miwa Shinjo est psychologue clinicienne. Elle vient à peine d’ouvrir son cabinet que déjà, plusieurs dossiers lui sont confiés :

Il y a celui de la mère dépressive d’un jeune garçon que Shinjo a rencontré pendant l’emménagement de son cabinet. Il y a aussi cette affaire de couple fragilisé par les accès de violence de Monsieur. Il y a enfin ce malaise à gérer dans une entreprise où des employés ont été traumatisés lors d’une prise d’otages dont ils ont été les victimes alors qu’ils étaient en mission à l’étranger.

Miwa Shinjo lirait-elle dans les coeurs et dans les cerveaux ? Elle prend en tout cas son travail très au sérieux et va jusqu’à enquêter, s’il le faut, de manière à pouvoir faire la différence entre les indices importants et les fausses pistes à laisser de côté. Elle place au-dessus de tout le bien-être de ses patients qui lui avouent d’ailleurs parfois ne pas trop croire en ses compétences…
 

Par sylvestre, le 16 septembre 2016

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Notre avis sur TOKYO THERAPY #1 – Tome 1

 
Tokyo therapy est un manga abordant un thème original : la psychothérapie. L’héroïne principale, la psychologue clinicienne Miwa Shinjo, est une jeune femme. Divorcée, vivant avec sa fille, elle ouvre son cabinet et s’occupe très rapidement de premiers patients. Son premier dossier viendra à elle un peu par hasard. D’autres lui seront transmis par Senkawa, un psychiatre et ami qui a confiance en elle.

Psychothérapie… Voilà un thème qui fleure le huis clos un peu "prise de tête" ! Non ? Heureusement, les auteurs montrent que tout ne va pas se passer dans le secret du cabinet de la jeune femme. Miwa Shinjo est en effet proche de ses patients : elle n’hésite donc pas à aller se promener avec eux à l’extérieur afin de les faire se confier plus facilement. Elle n’hésite pas non plus à aller enquêter là où les histoires de ses patients peuvent lui apprendre des choses. Enfin, les problèmes qu’elle doit régler sont parfois en lien avec des théâtres extérieurs (en Afrique, dans le cas d’un des dossiers qu’elle traite dans ce tome 1) et des flashbacks interviennent qui permettent là aussi d’assister éventuellement à de l’action sortant du cadre tranquille des séances de psychothérapie.

Le dessin de Taro Koutsu est de qualité. Dommage que certains de ses personnages, notamment les femmes et donc son héroïne, aient un visage si lisse. Côté scénario et composition des tomes, on pressent qu’à chaque fois, une histoire fera charnière entre deux volumes. C’est en tout cas déjà le cas : on ne lira qu’un épisode du récit "Le fardeau du passé", la suit et fin sera à découvrir dans le tome 2.

A suivre. Histoire de voir si la série tient ses promesses et parvient à rester originale.
 

Par Sylvestre, le 16 septembre 2016

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