TIZOMBI
Sang famille

Margotik se plait à batifoler dans le cimetière au contact de ses amis morts-vivants, Tizombi, Fatal, Tékaté, Tribiade. Bien que facétieux et surtout amateurs de chair humaine, ces derniers ont un réel penchant pour la jeune fille et ensemble, partagent des moments bien dégoulinants. Cet équilibre est toutefois menacé par l’apparition d’une zombie à la peau bleue, Cassandra, qui a décidé de se prendre pour la chef. Pour cela, elle s’est accaparé du cœur de Tizombi et sous le regard désormais complaisant de celui-ci, elle mène la vie dure aux autres locataires du cimetière. Il devient très urgent de retourner Tizombi pour combattre Cassandra car cette dernière a bien envie de croquée la petite humaine.

Par phibes, le 15 juin 2018

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Notre avis sur TIZOMBI #2 – Sang famille

Après un premier volet croustillant qui a su emporter l’adhésion d’un maximum de jeunes lecteurs, Tizombi refait un nouveau passage dans les bacs afin de nous proposer comme il se doit un deuxième florilège d’historiettes bien liquéfiantes.

La sauce humoristico-zombique fonctionne toujours à merveille grâce à l’inventivité de Christophe Cazenove, intarissable quand il s’agit de faire rire. Une fois encore, les gags horrifiques (gentillets) mis en avant se révèlent de bonne qualité et suffisent à générer de bonnes tranches de rigolades. Pour ce faire, l’artiste joue remarquablement sur l’attrait de ses déterrés et de la petite humaine pour nous amener dans des chutes sanguinolentes qui valent leur pesant de tripes à l’air et d’humour noir.

Tout d’abord au rythme d’un gag par planche et puis en dernier lieu d’un petit récit sur sept pages, le scénariste anime efficacement son petit monde glauque au travers d’une trame sous-jacente (celle liée à l’apparition de Cassandra qui souhaite s’accaparer le cimetière où Tizombi, Margotik et les autres ont élu domicile). Il en profite pour conforter les traits de caractère de ses petits personnages récurrents, leur faisant faire des incartades désopilantes (tel Fatal devenant amateur de poivrons…). Même si le contexte est « faisandé », la fraîcheur qui s’en dégage à l’avantage d’asticoter profitablement nos zygomatiques.

La part graphique assurée par un William en grand forme se veut un réel atout pour cette saga. Le père des Sisters trouve ici l’occasion de faire éclater sa maîtrise de cet univers zombique qu’il restitue dans des effets mortels hilarants. Ses personnages aux mimiques impayables sont craquants à souhait et malgré l’horreur qu’ils peuvent véhiculer et le lieu où ils déambulent, donnent envie de les suivre jusqu’au bout de leur tombe.

Un nouvel opus humoristico-horrifique à croquer par toute la famille !

Par Phibes, le 15 juin 2018

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