TIZOMBI
Mondes cruels

Margotik est inquiète car le cimetière dans lequel elle a élu domicile est empli de sinistres zombies qui ne cherchent qu’à se faire les crocs dans sa peau blanche. Qu’à cela ne tienne, Tizombi a la solution : lui trouver des gardes du corps. Pendant ce temps Fatal, lui, quand il ne cherche pas à enterrer au plus profond des compatriotes bruyants ou rois de l’évasion, il s’adonne avec Tékaté à des jeux de société particulièrement poivrés. Comme on peut le découvrir, tout ce petit monde s’éclate à merveille à grands coups de mandibules acérées. Sauf que là, ce matin, Tizombi a disparu. Où a-t-il bien pu passer ? Margotik et Fatal partent immédiatement à sa recherche.

Par phibes, le 23 octobre 2020

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Notre avis sur TIZOMBI #4 – Mondes cruels

Les résidents du cimetière en folie que l’on connaît bien repartent pour la quatrième fois, pour de nouvelles aventures mortifères. En effet, le quatuor formé par Tizombi, Margotik, Tékaté et Fatal se retrouvent à nouveau à pied d’œuvre pour nous replonger dans des péripéties sanguinolentes dont ils ont l’appétence sous le couvert comme il se doit de leurs paternels patentés, Cazenove et William.

Comme on peut le sentir, la machine à zombies reste parfaitement huilée et les strips qui nous sont présentés reflètent une fraîcheur cadavérique toujours aussi jouissive pour les jeunes amateurs du genre. Force est de constater que Cazenove, en grand fan de cet univers horrifique décharné, a mis les petits plats dans les grands. Ce dernier, hanté par l’esprit de George A. Romero, a su dans cet album faire preuve d’une belle inspiration en n’hésitant pas à faire de gros clins d’œil à de nombreux univers cinématographiques ou littéraires du genre.

Aussi, tout en restant ancré dans celui de Walking dead, on ne sera qu’à moitié étonné, le temps de quelques tribulations décalées, de franchir allégrement le seuil des mondes de Connan le barbare, des super héros, du minotaure et même de Ça, le tout servi bien entendu avec un humour craquant comme des biscuits rances.

William peut se vanter de ne pas être le dernier quand il s’agit d’animer ses fameux morts-vivants. L’artiste qui a trouvé son rythme dans cette série s’amuse pleinement à croquer ses personnages au sein de leur cimetière de prédilection, dans des scènes dégoulinantes qui valent leur pesant d’horreur. Toutefois, ce dernier reste tout de même, eu égard au lectorat visé et à l’humour dispensé, d’un abord somme toute gentillet. Il va de soi que ses personnages, chacun dans les caractéristiques physiques qui leur sont propres, sont toujours aussi rigolos à suivre.

Une nouvelle série d’aventures à la sauce zombies qui ravira les fans de Tizombi, Margotik, Tékaté et Fatal.

Par Phibes, le 23 octobre 2020

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