TISTA
Volume 1

Une fois encore, la tueuse appelée “Soeur Militia” a frappé en abattant un chef de gang de la pègre. Un exploit, vu la distance du tir, selon un policier qui rappelle le surnom de la flingueuse de méchants : “le dieu de la mort de New York”. Pourrait-il se douter que la justicière est, en fait, Tista, une jeune fille orpheline et élevée par l’Eglise dans le but d’alimenter une organisation secrète chargée d’éliminer les criminels. Un destin lourd pour cette étudiante.

Sa rencontre soudaine avec un 3e année des Beaux Arts, Arty, pourrait-elle changer sa vie ? Le garçon s’intéresse à elle, mais elle le fuit, trop consciente de sa vie si particulière. Mais Arty est tenace, d’autant qu’il va croiser à nouveau Tista lorsqu’il va être mêlé, sans le savoir, à une affaire de trafic de drogue. Tista, elle, a été missionnée pour abattre le chef des trafiquants.

Par legoffe, le 1 novembre 2010

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Notre avis sur TISTA #1 – Volume 1

Il faut bien avouer, au premier regard, que cette série nous propose un genre parfaitement éculé. La jeune fille timide qui se transforme, le moment venue, en tueuse experte et qui agit pour une organisation secrète, ça ressemble a du déjà vu. Il y avait donc de quoi ouvrir le livre avec un certain manque d’entrain.

Pourtant, au bout de quelques pages, il faut avouer que le scénario fonctionne bien. Nous sommes rapidement au contact des personnages, notamment de Tista et Arty. L’histoire, de plus, démarre sur les chapeaux de roue et évite l’écueil des mises en place laborieuses. Du coup, nous nous laissons happer par l’action et le suspense malgré des ingrédients classiques.

Il faut dire que l’auteur s’est bien organisé, en proposant plusieurs affaires (ou plutôt plusieurs cibles) dans ce livre, tout en installant un fil conducteur (Tista recherchée par la police et par Arty tout au long de ses aventures). Du coup, on ne s’ennuie pas un instant.

Les dessins, eux, sont assez efficaces et les personnages bien maîtrisés. Les décors sont également bien détaillés, même si l’auteur aurait justement pu les exploiter plus souvent. Certaines planches en sont dénuées et c’est dommage.

Au final, un shonen qui démarre bien et qui accrochera le lecteur même si la recette aurait pu être plus originale. Il faut voir maintenant comment tout ça va se terminer car Tista est un diptyque, ce qui, soit dit en passant, vous évitera d’interminables volumes avant de connaître la conclusion de l’histoire. Par ailleurs, sachez que le volume 2 est sorti en même temps que le 1.

Par Legoffe, le 1 novembre 2010

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