TINTIN
Tintin au Congo

Tintin reporter au petit vingtième, repart en reportage, mais cette fois-ci en Afrique. Le voyage sur le navire est assez mouvementé, Milou manque de se noyer, Tintin aussi, mais finalement arrivent à bon port, où une foule les attend. A peine arrivés, non seulement on lui propose des sommes considérables pour l’exclusivité de ses reportages, mais quelques temps après son départ en safari, il se fait voler sa voiture, et on essaie de le tuer…
Ayant réussi à mettre en fuite l’agresseur, Tintin repart pour faire son reportage, mais les aventures ne font que commencer…

Par Siam l'Archiviste, le 1 janvier 2001

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Notre avis sur TINTIN #2 – Tintin au Congo

Tintin ou les affres du colonialisme… C’est un peu cela à mon goût, mais si l’on se replace dans le contexte de l’époque (il ne faut pas oublier que cet album a été réalisé en 1931…), cela prend évidemment une autre dimension. On ne ressent plus alors cet album comme une histoire un tantinet méchante envers les peuples africains, mais plutôt comme un album qui a la vision déformée par le colonialisme de l’époque.

Ce fait passé, l’album n’est pas tellement comparable à Tintin reporter du petit vingtième aux pays des soviets. L’histoire et le trait ont mûris, et la lecture se fait très agréable. Les couleurs des vestes sont cependant toujours réalisées de la même façon, à savoir une texture appliquée à l’intégralité des vêtements du personnage, ce qui donne parfois des résultats amusants…

Mis à part les contrastes entre blancs et noirs, il faut bien avouer que Tintin n’est décidément pas adepte des préceptes de Ghandi, puisqu’il dépèce nombres d’animaux, n’hésite pas à tirer et se bagarrer avec ses congénères, et même si dans un album de Tintin, on ne voit guère de sang (en fait jamais), il y a quand même des morts…
A noter que c’est dans cet album que l’on voit apparaître pour la première fois les Dupond et Dupont, le temps d’une seule petite case.

Bref, hormis le ton colonialiste qui se comprend mais ne s’accepte pas forcément, cet album reste un petit plaisir à relire, comme quoi, les amours de jeunesse reviennent souvent avec délectation à la surface ;o)

Par Siam l'Archiviste, le 15 juillet 2003

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