TIMING
2/3

Bien qu’il se soit montré catégorique dans son refus de es aider (parce que ça lui aurait demandé d’utiliser son pouvoir qu’il s’était juré de laisser dormir) Min-huk a finalement cédé aux supplications de Ja-ki et Young-tak en se rendant dans leur lycée où il devait faire partie de ceux qui pouvaient éviter un suicide collectif programmé.

C’est que le temps passe. A seulement six jours de la catastrophe, l’association des quatre « maîtres du temps » voit avec angoisse arriver l’échéance, d’autant plus que les problèmes à résoudre, tous aussi paranormaux les uns que les autres, se présentent les uns après les autres à un rythme fou !

Ainsi le stress n’arrête pas de monter en puissance, mais l’enquête avance. Et si Young-tak et le psychopompe finissent par y laisser la vie, le premier aura eu le temps, avant de mourir, de dévoiler le nom du coupable présumé, responsable de tous les malheurs qui se sont abattus sur le lycée et qui le menacent encore…
 

Par sylvestre, le 1 janvier 2001

Publicité

Notre avis sur TIMING #2 – 2/3

Ce tome apporte une excellente continuité au précédent dont on avait pu apprécier la construction millimétrée. L’auteur Kang Full nous pousse à nouveau dans l’univers angoissant de son lycée maudit grâce à un scénario très bien conçu et à une utilisation intelligente des outils qu’il a mis à sa disposition : le temps, d’une part, le bâtiment du lycée en tant qu’ensemble de pièces desquelles peut surgir l’horreur, et les pouvoirs dont il a dotés ses personnages…

Ainsi nos héros évoluent dans un bâtiment, sachant par exemple qu’il se passe quelque chose d’horrible dans une autre pièce (où ils doivent intervenir en un temps donné) mais qu’ils ne savent pas où est cette pièce. Acculés par la peur, eux-mêmes se réfugient parfois dans une salle et s’y enferment, ce qui génère encore plus de claustrophobie. Brrr…

Enfin, avec les pouvoirs sur le temps que maîtrisent les quatre héros principaux, les morts auxquelles on assiste ne sont jamais vraiment certaines. Et les actions, vécues, revécues, décortiquées et passées au ralenti ressemblent à des cauchemars dont on n’arrive pas à s’extraire. C’est génial !

Dans ce second tome, en outre, l’enquête avance et (surtout ?) deux héros meurent. Aïe ! Young-tak est mort ! L’inspecteur aussi ! Mais… l’auteur malmène-t-il ses héros à ce point ? On peut encore se permettre d’en douter vu les retournements de situations auxquels il nous a habitués ! Ou bien s’impose-t-il des difficultés supplémentaires en se séparant de certains dons de ses personnages ? Ou bien n’en a-t-il plus besoin ? Mystère !!! Quoi qu’il en soit, Timing est une série exemplaire en ce qui concerne l’art du découpage et de la mise en scène. C’est une lecture qui tire vraiment des frissons.

Il sera de la qualité des deux précédents, alors… vivement le tome 3 et l’épilogue de cette excellente série !
 

Par Sylvestre, le 20 octobre 2008

Publicité