TIGRESSE BLANCHE
L'art du cinquième bonheur

La formation d’Alix touche à sa fin, entre "mouche qui butine" et "mouche qui pique" le choix est cornélien. En probation, elle sera "mouche qui pique" et si elle échoue elle aura l’autre grade. Et pour la mettre dans la situation, après Hong Kong c’est à San Francisco, sous légide de "Dragons aux trois couleurs" qu’Alix va mettre ses talents au service de la révolution.
Et pour cela elle aura comme rude tâche de supprimer les criminels de guerre japonais qui ont officié en Chine. Bien évidemment chaque tâche est un calvaire pour elle, et l’ironie veut que le seul Japonais qu’elle ne doit surtout pas tuer soit celui qui assassina sa mère en la faisant brûler vive. Mais cet homme est protégé par les services secrets de l’Oncle Sam et les révolutionnaires chinois de tout bord veulent bien connaitre les secrets que détient cet individu.

Par eric, le 1 janvier 2001

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Notre avis sur TIGRESSE BLANCHE #3 – L’art du cinquième bonheur

Les aventures de la mouche la plus sexy de la bédé se pousuivent sur le territoire américain, dans une des plus chinoises ville américaine, à San Francisco. C’est avec plaisir que l’on se plonge dans cette ambiance très OSS 117. Le ton du récit oscille entre comédie et action et est parfaitement secondé par le dessin.
Ce dernier est traité de manière caricaturale et tout est prétexte à la dérision. On y retouve un clin d’oeil au cinéma avec un "Dragon aux trois couleurs" qui a des allures de Jean Reno. Certes les protagonistes sont des vraies caricatures des agents secrets et, sous leur aspect professionnel, sont patauds et drôles. J’aurais voulu avoir un peu plus de décors, car on a l’impression que c’est la solution de facilité qui a prévalu. Le brouillard souvent présent, les scènes de nuit…tout est fait pour se focaliser sur les personnages.
Tout était  réuni dans cette aventure pour tenir le lecteur en haleine, et pourtant l’histoire de ce troisième tome laisse le lecteur sur sa faim. 
Le  mot "fin" n’apparait pas à la dernière page ce qui laisse un peu plus de place au suspense.

Par Eric, le 4 septembre 2006

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