TIFFANY
Celestine T 1867

Tout le gotha parisien est présent pour les 100 ans du général de Sassy mais ce dernier boude la fête même si l’ensemble des personnes présentes fait partie des nombreuses branches que comptent son arbre généalogique. Alors qu’il peste contre ses nombreux invités, qui ne pensent qu’à le voir passer l’arme à gauche, il reçoit un courriel qui le replonge dans ses souvenirs. Ceux de son fils disparu pendant la guerre.
Ainsi il décide, au vu de ce courrier d’appelé son notaire pour changer son testament en faveur des probables héritiers de feu sont fils. Mais le vieux lion décéde peu après et le notaire fait appel à l’agence Tiffany afin de retrouver l’héritier et de s’assurer qu’il est bien ce qu’il prétend être.
Comme il y a beaucoup d’argent en jeu, les anciens héritiers spoliés ne veulent pas se laisser faire et sont décidément prêts à tout.

Par eric, le 1 janvier 2001

Publicité

Toute la BD, que de la BD !

Notre avis sur TIFFANY #2 – Celestine T 1867

Tiffany nous revient avec son agence de détective privé pas comme les autres. L’héroïne nous permet de revisiter ce genre de la comédie policière. Si l’intrigue peut sembler simple, le don de Tiffany, qui consiste à lire les pensées des gens, rajoute une petite touche d’humour. Ainsi cette série se veut un peu légère et souffle un petit vent de gaieté et de fraîcheur. Et par moment elle se montre même touchante même si on a encore un peu du mal à percer sa carapace. On se demande si Tiffany a un point faible.
Le scénario est simple mais très efficace tant on ne se perd pas dans les détails. Du coup, c’est vrai que le public visé pourrait être un peu plus jeune que ce que laisse suggérer le positionnement de la bédé. Cette impression est renforcée par le dessin et la mise en couleur d’Herval qui nous campe une héroïne moderne avec un trait très fin sans trop forcer sur l’encrage. C’est un style qui nous rappelle un peu la ligne claire avec ses aplats de couleurs, et du coup, quand Tiffany revêt sa combinaison noire pour ses enquête on a du mal à distinguer les contours (pour ne pas dires ses formes). Ce n’est pas dut tout gênant, cette bédé se lit vraiment facilement.
Tiffany confirme la bonne impression qu’avait suscité le premier tome et ici aussi il s’agit d’une nouvelle histoire. Le dessin et la couleur participent beaucoup au plaisir de lecture et l’histoire est captivante sans vraiment se prendre au sérieux.

Par Eric, le 6 janvier 2008

Publicité