TIF ET TONDU
Le trésor d'Alaric

En 410, après avoir ravagé l’Orient et pillé Rome, Alaric Ier, roi des Wisigoths, meurt à Cosenza. Ses soldats l’enterrent, avec son fabuleux trésor, dans le lit du fleuve Busento, momentanément détour né de son cours par trois cents prisonniers romains, et massacrent ensuite impitoyablement tous les témoins pour assurer l’inviolabilité de la sépulture. Or, quinze siècles plus tard, le professeur Baterloff localise le trésor en Calabre…
Il n’y a plus un instant à perdre pour partir, mais ce serait sans compter sur nos deux larrons, Tif et Tondu, qui sont présentement vendeurs d’aspirateurs, et qui au cours de leur démonstration, aspirent un papier de la plus haute importance… Alors avant la chasse au trésor, cela sera la chasse au vieux papier ;o)

Par Siam l'Archiviste, le 1 janvier 2001

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Notre avis sur TIF ET TONDU #2 – Le trésor d’Alaric

De retour avec le second opus de la série actuelle de Tif et Tondu, pour un album presque aussi vieux que moi, c’est dire… Cette fois ci, nos deux larrons ne partent pas bille en tête dans une trépidante enquête, mais sont plutôt contraints et forcés de participer à une chasse au trésor mouvementée en Calabre… Et si la Calabre est en Italie du Sud, les Calabrais ressemblent à s’y méprendre à des indépendantistes Corses de nos jours (c’est de l’humour ^_^). Attentat, intimidation, coups de feu dans tous les sens, tous les moyens sont bons pour détourner nos deux amis de leur objectif, mais ce serait sans compter sur leur sens du devoir (et la récompense promise ;o)). Nous voilà donc nous autres lecteurs, embarqués dans une aventure qui est riche de rebondissements. On ne s’ennuie pas une seconde et on dévore l’album sans y penser, ponctué ça et là de bons moments d’amusements, et finissant sur une note globale bien agréable.
Le scénario est au point donc, c’est rythmé, agréable à lire, et les dialogues sont bien agréables, bref, une bonne histoire en somme. Question dessins, il faut bien avouer que l’age de la série accuse un peu le coup. On retrouve ces cases carrées et rectangulaires, bien droites et tout et tout. C’est réglé comme du papier à musique, que ce soit dans les cadrages ou les cases. Le dessin est quant à lui toujours avec des aplats, des décors propres et nettes, et pas de lignes qui dépassent. Un style efficace et clair qui date un peu l’album au premier coup d’oeil.
En résumé, c’est un album agréable à lire, qui accuse un peu sa bonne 20aine d’années, mais qui reste néanmoins un bon classique que j’ai eu du plaisir à lire.

Par Siam l'Archiviste, le 15 septembre 2004

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