TIF ET TONDU
Sorti des abîmes

Nos amis sont de retour à Londres en compagnie de Kiki, la comtesse et journaliste présente dans les deux précédents tomes, pour assister à un congrès de criminologistes, mais voilà que Kiki fait du zèle pour échapper aux douaniers qui voulaient mettre son chien en fourrière. Ce qui devait arriver arriva, et notre sympathique Kiki se fourre dans le pétrin jusqu’au cou… Heureusement que Tif et Tondu ont un ami sur place en la personne de l’inspecteur Fixchusset, qui permet à nos amis que le chien de Kiki ne soit pas abattu.
Mais Kiki a la tête dure, et ne veut pas entendre tout cela de la même oreille, il lui faut aller délivrer Cambronne (son chien) au mépris de la loi… Mais à trop vouloir jouer les aventurières, on tombe parfois sur un os … En l’occurrence, l’os est plutôt visqueux et impressionnant…

Par Siam l'Archiviste, le 1 janvier 2001

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Notre avis sur TIF ET TONDU #19 – Sorti des abîmes

Nous voilà en plein Lovecraft, sans vouloir offusquer l’auteur éponyme et Tillieux, le scénariste du présent album. A vrai dire, ce n’est pas pour me déplaire ce soupçon de fantastique dans les scénarios de Tillieux, car j’aime assez le résultat que cela donne. Cet album possède les caractéristiques habituelles, on y retrouve des protagonistes connus, dans un cadre assez conventionnel, mais avec cette pincée de fantastique qui donne un peps supplémentaire à l’album. A vrai dire, plus je lis les albums de Tif et Tondu, et plus je suis sous le charme. Il y a quelques albums en dessous du lot, mais dans l’ensemble, ils sont tous très plaisants à lire et à relire, et c’est une réelle qualité pour une série qui accuse déjà un certain age.
En résumé, comme à l’accoutumée, nous avons là un dessin soigné et efficace, une mise en couleur classique associée à la ligne claire, et une histoire qui donne envie de lire et de découvrir la suite des aventures de nos deux détectives. Tous les ingrédients sont là, il ne nous reste qu’à savourer avec plaisir une bande dessinée qui appartient à l’histoire du genre.

Par Siam l'Archiviste, le 26 décembre 2004

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