THORINTH
Le fou sans nom

On ne le connait pas, ni de nom, ni de visage, il recherche sa femme Madalis Temroth. Pour cela il va devoir pénétrer la gigantesque tour de Torinth.

Torinth !

Torinth. Jadis, le savant Amodef fit construire cette tour pour y continuer ses recherches sur la conscience. A ses côtés, la jeune architecte surdouée Esiath profita de cette construction pour mettre en oeuvre son propre projet… une masse d’argile vivante qui finit par absorber toutes les conscience alentours, laissant seul survivant Amodef lui même et devenant une sorte de monstre appelé le « Garde-fous ».

Depuis, Torinth est devenue une sorte d’énorme asile gardé par le monstre qui élimine tout acte de violence, qui surveille tout alentours…

L’homme réussit donc à entrer tant bien que mal dans la tour, il commence tout de suite ses recherches, se demande quel est cet endroit, se demande surtout ou est Madalis…

Par fredgri, le 1 janvier 2001

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Notre avis sur THORINTH #1 – Le fou sans nom

Je ne sais plus vraiment comment je suis arrivé sur cet album, je crois avoir vu une image qui m’a plu dans un magazine, j’ai attendu l’arrivée du tome un alors que mon libraire ne savait même pas de quoi je lui parlais… Puis dès la première page je suis devenu un fan…

Bon, autant être clair tout de suite, c’est une histoire très particulière, assez dure à suivre, peut-être que l’auteur charge trop l’ensemble de ce scénario et du coup il faut quand mêmeforcer un peu. Malgré tout, dès que le rythme est pris c’est un plaisir. On entre dans les méandres de cet endroit complètement fou, on accepte la logique et les rituels de ce peuple sans plus que ça se poser de question. Le gros hic, à mes yeux, c’est qu’encore une fois on a l’impression qu’on ne comprendra l’ensemble qu’à la fin, ce qui est quand même assez frustrant !

Mais le principal intérêt, à mes yeux c’est avant tout le graphisme… Nicolas Fructus exécute toute ses planches directement sur ordi et cela rajoute une sorte de matière assez particulière à ces dessins ! Je me souviens de ce nom pour les couleurs de Bouncer et déjà j’avais trouvé le travail sur cette série très intéressant ! Sur Torinth c’est autre chose, de plus on sent que l’évolution est rapide et je me demande bien ce que va nous réserver l’auteur !

Peut-être est ce trop bariolé, peut-être Nicolas Fructus en fait il trop, qu’il devrait avoir une approche plus sobre, franchement je n’ai pas de solution, il n’empêche qu’en entrant dans Torinth on entre dans l’univers absurde d’un auteur qui devrait marquer les mémoires…

Vivement la suite…

Par FredGri, le 21 juillet 2004

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