THOMAS SILANE
Objectifs

De retour d’Ecosse où il était allé se reposer après la mort de Léna, Thomas Silane a été victime d’un vol à la tire à l’aéroport. Il aurait pu simplement s’en vouloir de n’avoir pas été assez vigilant et « laisser tomber », mais c’est son fameux appareil photo qu’il s’est fait dérober…

Après avoir réussi à obtenir une photo de sa voleuse grâce aux caméras de sécurité de l’aéroport, le journaliste a donné son signalement dans un quartier où il y avait des chances que son appareil soit revendu. Et très vite, c’est ce qui arriva.

Mais dans la boutique où se faisait la transaction, les choses ne tournèrent pas comme il l’avait pensé : au lieu de simplement récupérer son précieux bien dans les mains de la voleuse prise en flagrant délit, Thomas Silane prit des coups de deux colosses qui accompagnaient la jeune femme !

Pourquoi donc cette femme essayait-elle de gagner quelques sous de cette manière, alors qu’elle se révélera, par les recherches du journaliste, être la compagne d’un richissime mafieux russe ?
 

Par sylvestre, le 1 janvier 2001

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Notre avis sur THOMAS SILANE #4 – Objectifs

Avec Roberto Zaghi comme nouveau dessinateur pour la série et avec de belles couleurs dues à Cyril Saint Blancat, Thomas Silane nous revient reposé, et c’est tant mieux parce qu’il ne lui faudra pas plus d’une planche pour être à nouveau happé dans une aventure dépassant l’entendement ! Les scénaristes Patrice Buendia et Philippe Chanoinat le repoussent en effet des deux  mains (enfin, des quatre, même !) dans une affaire comme il n’en arrive qu’aux héros de films et de bandes dessinées d’action.

Tout part d’un vol : Silane se fait voler son appareil photo. Non, ce n’est pas pour ce qu’est l’appareil qu’il a été dérobé, mais simplement parce que la voleuse avait besoin d’argent. Ensuite… audace de la BD oblige, on se rendra compte qu’on n’a pas affaire à une simple voleuse puisque Irina va s’avérer être la façade d’un groupe auquel va être confronté le héros journaliste. Et je vous le donne en mille : un groupe mafieux qui a des affaires louches à son actif.

C’est donc ainsi que la série Thomas Silane continue d’exister, comme elle l’a toujours fait : sans complexes. Les auteurs ne s’arrêtent pas aux petits détails qui pourraient leur être reprochés (le prix dissuasif de l’appareil mis en vente sur internet alors que, pour celui qui ne le connaît pas, ce n’est qu’un boîtier sans grande valeur ; comment Silane s’est introduit dans le spa ; ses prouesses d’acrobate dans le parking où il passera sous une voiture sans que ça arrête sa progression…) et ils n’hésitent pas à donner à leur série de cette consistance qui a tant le vent en poupe dans la bande dessinée d’action de nos jours : mafia, politique, Tchétchénie, call girls… Un scénario pour une histoire à spectacle, en somme. Pas de rigueur zélée. Et c’est ça qui fait le style de la série et le bonheur du lecteur qui suit depuis le début les aventures du photographe à l’appareil magique.

La fin de ce tome 4 appelle une suite. On y laisse Silane toujours dépossédé de son appareil et on y voit son nouvel ennemi en découvrir le pouvoir. L’album prend donc fin sur un suspense très fort : maintenant qu’il peut apprécier la valeur d’un simple objet devenu trésor inestimable, le bandit vers qui les événements ont guidé Silane pourrait devenir encore plus dangereux…

Une fois de plus, la série Thomas Silane divertit de manière très efficace. Ce tome 4 dont le titre est à double sens en est la preuve et présente toutes les qualités qu’on attend d’un album du genre, parmi lesquelles celle qui laisse impatient de découvrir la suite !
  

Par Sylvestre, le 16 mars 2009

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