THEO
Ce qu'il en reste.

Pas d’inspiration dans son boulot (il est écrivain), Théo se laisse aller ! Vautré toute la journée, il ne fait ni la vaisselle, ni le ménage, ne nettoie pas la salle de bains et ne range pas ses affaires. Bref, c’est le foutoir tout comme dans sa vie amoureuse. Alors elle en a assez, elle craque, elle s’en va !
Si seulement il était aussi proche d’elle dans la vie que quand ils font l’amour ! Se sont-ils tout dit ? Peut-être ! Pourtant, c’est quand intervient la brutalité de la vie qu’on se pose ces questions, qu’on cherche à se souvenir, qu’on cherche ce qu’il en reste.

Par MARIE, le 1 janvier 2001

Publicité

Notre avis sur THEO #1 – Ce qu’il en reste.

Récit du quotidien sans fard ni rideaux pour maquiller ni voiler les réalités. La vie n’est pas toujours un conte de fée avec des princes charmants infaillibles et des jolies princesses douces et souriantes. Dans la vie de Théo, les journées se ressemblent, rien ne va comme il veut et l’inspiration lui manque. Pas d’inspiration pour écrire ni pour aimer non plus et la petite flamme parfois fragile de l’amour s’éteint doucement.
Cet album est une introduction au prochain récit à paraître en 2008 axé sur ce personnage de Théo qui semble s’être fait avoir par son destin ! Le problème c’est que l’on n’est pas souvent seul dans le bateau. S’il arrive quelque chose à Théo, alors il arrive aussi quelque chose à sa belle et à leur histoire qui s’enfuit.

Ce roman graphique au ton juste et sobre s’intéresse plutôt à la proximité et à l’intimité et le découpage (grandes cases, peu de cases par planches, dialogue restreint et ciblé) semble faire office de focus. « Ce qu’il en reste. » est un plan resserré sur la vie d’un couple mis en avant grâce au dessin épuré de Jérôme d’Aviau allant ainsi à l’essentiel.

Pas beaucoup d’espoir dans cet album, pas beaucoup d’humour non plus, ce que les auteurs y ont mis avec leur sensibilité d’homme est tragique. Ce sont des émotions directes, c’est poignant, ç’est proche du réel, c’est très réussi !
A suivre avec intérêt.

Par MARIE, le 4 avril 2007

Publicité