THE STARMAN OMNIBUS
Volume 4

Jack Knight, alias Starman, devra s’opposer à Captain Marvel concernant un ancien héros et camarade de son père, Bulletman. Il est accusé d’avoir traficoté avec les nazis pendant la guerre. Jack en apprendra ainsi un peu plus sur le rôle que son père, Ted, a joué pendant la guerre.

Mais Starman n’en aura pas fini avec les néo-nazis, puisqu’en compagnie du Batman et d’Hellboy, il faudra qu’il sauve son père qui a été kidnappé et emmené dans un pays lointain.

 

Par berthold, le 17 avril 2010

Notre avis sur THE STARMAN OMNIBUS #4 – Volume 4

La saga du Starman continue chez DC avec ce nouveau et magnifique volume qui reprend les épisodes suivants : 
– Starman #39 à 46
–  The power of Shazam #35&36
Starman 80-pages Giant#1
The Mist#1 
Batman/Hellboy/Starman#1-2

James Robinson continue de développer le personnage de Jack Knight, celui qui ne voulait pas prendre le flambeau et le costume du Starman, mais qui a été obligé après l’assassinat de son frère. Ce que j’aime bien, c’est que le héros n’a plus son costume (assez ridicule, il est vrai) rouge et vert. Et puis, il est toujours un peu décalé le Jack.
Robinson va le faire confronter à Captain Marvel dans un cross-over où l’on retrouve Jerry ordway sur le scénario de la série The Power of Shazam. L’histoire est assez intéressante et nous ramène des années en arrière durant la seconde guerre mondiale. Nous allons y retrouver quelques membres de la JSA de l’époque et il nous présente un autre héros méconnu, Bulletman. C’est un récit empreint de nostalgie, je trouve.

Robinson va aussi nous donner des nouvelles des O’Dare (la famille de policier), de Shade ou encore de The Mist, dans un numéro spécial.
Cette série s’intéresse aussi à la vie privée de ces gens. Il y a l’histoire d’amour entre Jack et Sadie. Dans The Mist, nous apprenons ce que devient l’enfant de Jack.
Robinson nous parlera de Phantom Lady dans une des histoires et nous retrouverons  aussi le démon Etrigan dans un récit se situant quelques années auparavant lorsque Ted knight était encore le Starman.

Nous découvrirons aussi le Starman des années 1950 (qui avait aussi un costume assez ridicule). En fait, c’est une assez bonne relecture du golden age et de ce qui se fait maintenant en matière de comics. Tiens, à propos des autres super-héros, vous y retrouverez quelques membres de la JLA à l’époque où Superman était bleu.
Bref, Robinson élargit l’univers du Starman. J’aime bien aussi le personnage assez complexe et mystérieux de Shade. Ce dernier mérite bien une série pour lui tout seul.

Ce volume reprend donc aussi le cultissime cross-over entre Starman, Batman et Hellboy. Bien sur, c’est Robinson au scénario mais au dessin, nous retrouvons Mike Mignola. Ce récit, je ne me lasse pas de le lire et le relire. Il est vraiment réussi pour un récit du genre. Puis, il y a ce superbe graphisme dont nous ne nous lassons pas.
Ce volume permet aussi de retrouver une pléiade de dessinateurs dont, bien sur, Tony Harris. Les lecteurs de Ex Machina connaissent bien son style et sa façon particulière de mise en page. Il y en a que j’adore dans leur composition, Harris a de l’idée, de l’imagination à revendre.
Vous y retrouverez aussi des magnifiques planches signées Gene Ha  d’ailleurs. Lui aussi a su faire évoluer son graphisme depuis la fameuse série Top Ten qui l’a fait connaitre.

Un titre toujours de qualité pour une série qui reste un des musts de l’univers DC.

 

Par BERTHOLD, le 17 avril 2010

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