THE REGIMENT
Livre 2

Décembre 1941. Le special Air Services met les bouchées doubles pour bloquer au sol les avions allemands et italiens. Ils agissent derrière les lignes ennemies. Mais quelquefois, tout ne marche pas comme prévu. Ils ont quelques soucis avec les explosifs qui ne supportent pas la chaleur et qui pétent plus tôt que prévu. Ce qui ne permet pas aux hommes du SAS d’avoir trop de temps pour ce sortir de là. Il y a aussi les missions qui ne finissent pas comme prévu… Et il y a des pertes…

 

Par berthold, le 1 novembre 2018

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Notre avis sur THE REGIMENT #2 – Livre 2

Après un premier tome plus que réussi et prometteur, Brugeas et Legrain font encore mieux avec ce second album.

Plus que de nous parler de leur faits d’armes et de nous montrer les combats, les actions, Brugeas s’intéresse davantage aux hommes du SAS, à leurs relations, à leurs envies et leurs peurs.
Ce sont des têtes brulées, ils agissent souvent à l’instinct. Bien sur, c’est surtout à Stirling, Paddy et Lewes que nous nous intéressons, mais il y aussi Bill et d’autres, que nous découvrons au fur et à mesure de notre lecture. Nous voyons que ces hommes n’ont pas peur de l’action, que l’adrénaline agit pour leur donner du courage et de la folie. Nous voyons comment ils agissent lors des actions qu’ils mènent contre les allemands et les italiens. Et comment ils réagiront à la mort de l’un d’entre eux…
Nous assistons aussi à un recrutement de troupes fraiches, dont des soldats français, ainsi qu’à la naissance de leur log et de leur devise.

Brugeas fait un travail exceptionnel sur cet album. Un travail historique très détaillé, minutieux, avec du rythme et qui nous emporte sur son sillage.

Quand à Thomas Legrain, il réussit à faire encore mieux que sur le tome précédent, avec son dessin réaliste et fort. Les scènes de batailles sont très crédibles et parfois assez impressionnantes. Il fait passer l’émotion, surtout lors de la perte d’un des membres majeurs du SAS.
Les magnifiques planches sont sublimées par Elvire de Cock, assistée de Merete Jepsen, très inspirée par le sujet. Le choix des couleurs est judicieux et nous plonge avec une rare facilitée dans l’ambiance.

Un album à découvrir, si ce n’est déjà fait, sans plus tarder.

 

Par BERTHOLD, le 1 novembre 2018

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