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THE RED CLAY CHRONICLES #1 – La vengeance d’un homme. La fureur d’une nation

THE RED CLAY CHRONICLES
La vengeance d'un homme. La fureur d'une nation

Kansas, en 1854. John Reed est un jeune enfant qui a assisté à la mort de son père et de sa sœur, abattus par quatre hommes masqués qui avaient besoin de savoir une chose que le père etait seul à connaitre. Alors qu’il erre dans la forêt,  le jeune garçon est recueilli par des comanches qui l’élèvent pour en faire un membre de la tribu, nommé Nacoma. Devenu un homme, il doit participer aux guerres indiennes contre les USA ou contre le Mexique pour assurer le triomphe de la nation comanche. Mais auparavant, il a des comptes à régler, quatre plus exactement…

Par berthold, le 16 janvier 2020

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Notre avis sur THE RED CLAY CHRONICLES #1 – La vengeance d’un homme. La fureur d’une nation

The Red Clay Chronicles est une des nouvelles séries de la collection Grind House de Glenat.

Au scénario, un noivice dans le monde de la bande dessinée, mais déjà connu pour ses romans policiers, mais aussi, pour ses scénarios et ses réalisations au cinéma : Jérémie Guez. La collection Grind House nous propose des récits décalés comme ces salles de cinémas aux USA qui passaient des films d’horreur, et dont Quentin Tarantino et Robert rodriguez avaient rendu hommage avec Boulevard de la Mort et Planète terreur.
Guez s’attaque au western en nous racontant l’histoire de cet enfant blanc qui est élevé par des comanches et devient l’un de leurs guerriers. Mais avant de partir à la guerre avec eux, il doit s’acquiter d’une vengeance sur les hommes qui ont tué sa famille…
Le récit est très bon, violent, sauvage et réserve bien des surprises. La construction du récit est assez particulière et fonctionne bien.
Nous allons faire connaissance avec ce Red Clay, mais aussi Weaver, l’homme blanc a qui il a sauvé la vie et qui va le suivre dans sa quête. Pourtant, les deux hommes ne semblent pas vraiment amis. Weaver est tout aussi violent que son camarade et nous n’en savons pas trop à son sujet.
La suite de cette aventure devrait réserver encore bien des surprises.

Pour l’accompagner dans cette tâche, Guez s’est adjoint les talents du dessinateur français Roland Boschi, qui s’est fait connaitre chez Marvel sur Punisher ou Wolverine, entre autres. Mais ne vous attendez pas à du western classique. C’est plus âpre, plus violent, plus "western-spaghetti". Un western à ne pas mettre entre toutes les mains. Boschi apporte une certaine atmosphère sombre par son encrage magnifié par le coloriste Dan Brown.
A la fin de l’album, on peut admirer les travaux de Boschi sur ces planches, sur les crayonnés et l’encrage, mais aussi quelques dessins persos et des entretiens avec les deux auteurs.

Une bonne surprise que je ne peux que vous recommander !
La découverte d’un scénariste qui va faire parler de lui dans le monde de la BD et d’un artiste qui montre une nouvelle facette de son talent.

 

Par BERTHOLD, le 16 janvier 2020

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